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SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ALARMANTE EN ZAMBIE: Sécheresse et contamination à l’aflatoxine du maïs inquiètent

L’insécurité alimentaire alarmante en Zambie à cause de la grande sécheresse, est désormais aggravée par une contamination du maïs, aliment de base de ce pays, par des champignons producteurs d’aflatoxine. Ces toxines, produites par deux espèces de champignons, sont nocives pour l’homme. Les autorités zambiennes ont ouvert des enquêtes sanitaires pour évaluer l’étendue de la contamination.

Mouleykatou SOULEYMANE

Le maïs, aliment de base de la population zambienne et principale source de calories, a été gravement affecté par une sécheresse sans précédent dans le pays. Et comme le malheur vient rarement tout seul, cette denrée est l’objet d’une contamination à l’aflatoxine liée à des infections fongiques. Selon les informations relayées par le média africaho, les autorités ont lancé des enquêtes sanitaires après la mort inquiétante de plusieurs chiens ayant consommé de la nourriture contaminée par des aflatoxines. Ces toxines, produites par deux espèces de champignons, sont également nocives pour l’homme et peuvent provoquer des cancers du foie. Cependant, aucun décès humain n’a été signalé jusque-là, et les lots concernés ont été rappelés.

Par ailleurs, l’enquête pour évaluer l’étendue de la contamination est toujours en cours sur tout le territoire Zambien. Sur 25 échantillons prélevés dans des minoteries, la moitié est testé positif aux aflatoxines, rapporte le même média. La sécheresse a déjà causé une récolte catastrophique, affectant 1 million d’agriculteurs et laissant les réserves du pays extrêmement faibles. La contamination des stocks de maïs pourrait aggraver encore plus cette situation critique et aggraver la crise alimentaire du pays.

Il faut noter que c’est la première fois que la Zambie fait face à une contamination d’une telle envergure. Ce qui complique l’évaluation et la gestion de la crise. La présence d’aflatoxines, jusqu’à présent peu surveillée, devrait dorénavant retenir les attentions afin d’éviter une crise alimentaire des plus graves dans le pays.

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