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HAUSSE DES COÛTS DE PRODUCTION INDUSTRIELLE AU BÉNIN: L’industrie agroalimentaire, la plus souffrante

Au Bénin, les coûts de production industrielle continuent de grimper, affectant de manière significative les secteurs manufacturiers. Selon les dernières données publiées par l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad), l’Indice des prix à la production de l’industrie (Ippi) a enregistré une hausse de 0,8% au deuxième trimestre 2024. Cette tendance à la hausse, qui touche principalement les industries agroalimentaires et des matériaux de construction, menace la compétitivité des entreprises locales et pourrait avoir des répercussions sur l’économie nationale.

Ulrich DADO TOSSOU

Les entreprises béninoises à l’épreuve de la compétitivité. En effet, face à une hausse constante des coûts de production industrielle, les entreprises béninoises sont confrontées à une pression croissante qui risque de fragiliser leur compétitivité et de freiner la croissance économique du pays. Selon les dernières données de l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad), l’indice des prix à la production de l’industrie (Ippi) a enregistré une augmentation de 0,8% au deuxième trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023, relaie la plateforme web Btechnews. Les secteurs les plus impactés par cette hausse sont les industries manufacturières, qui ont vu une augmentation générale de 1,0% des coûts de production. Parmi les plus touchées figurent l’agroalimentaire avec une hausse de  1,4% et les matériaux de construction, en particulier le ciment de 1,8%. Ces augmentations, bien que modérées, alourdissent les charges des entreprises béninoises, déjà confrontées à des marges réduites.

Cependant, certaines industries, comme celles du secteur métallurgique, ont connu une baisse de 2,2% des prix à la production au premier trimestre 2023, illustrant des tendances contrastées dans le tissu industriel béninois. D’après la même source, plusieurs facteurs concourent à cette montée des coûts. Les perturbations des chaînes d’approvisionnement, exacerbées par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, continuent de renchérir les matières premières et les composants essentiels pour l’industrie. En parallèle, la flambée des prix de l’énergie, notamment du pétrole, pèse lourdement sur les coûts de production, rendant difficile toute prévision à court terme. Le contexte inflationniste mondial contribue également à cette pression sur les entreprises, les forçant à répercuter les hausses de coûts sur leurs prix de vente, alimentant ainsi une inflation déjà élevée.

Cette hausse des coûts de production n’est pas sans conséquences pour l’économie nationale. La rentabilité des entreprises est affectée, compromettant leur capacité à investir et à se développer. De plus, l’augmentation des prix de vente, nécessaire pour maintenir les marges, réduit le pouvoir d’achat des ménages et peut alimenter une inflation encore plus importante. Sur les marchés internationaux, les entreprises béninoises risquent de perdre en compétitivité, surtout face à des concurrents étrangers qui bénéficient de coûts de production plus faibles. Cette perte de compétitivité pourrait avoir des répercussions sur les exportations béninoises, menaçant ainsi une source importante de revenus pour le pays.

Les perspectives pour les prochains trimestres restent incertaines. Les tensions géopolitiques mondiales et les fluctuations des prix de l’énergie laissent présager une poursuite de la hausse des coûts de production industrielle. Pour contrer ces défis, les entreprises béninoises devront repenser leurs stratégies. L’optimisation des processus de production, la diversification des activités, et la recherche de nouveaux marchés s’imposent comme des solutions pour atténuer les effets de cette crise.

Face à cette situation préoccupante, l’intervention de l’État devient cruciale. Des mesures de soutien aux entreprises, telles que des subventions ciblées ou des allègements fiscaux, pourraient être nécessaires pour éviter une crise industrielle plus large. Le dialogue entre les secteurs public et privé doit être renforcé pour développer des solutions structurelles et durables. En conclusion, la hausse des coûts de production industrielle est un défi de taille pour l’économie béninoise. Si aucune action concertée n’est prise rapidement, le pays risque de voir sa compétitivité industrielle et sa croissance économique durement affectées.

Les entreprises béninoises à l’épreuve de la compétitivité. En effet, face à une hausse constante des coûts de production industrielle, les entreprises béninoises sont confrontées à une pression croissante qui risque de fragiliser leur compétitivité et de freiner la croissance économique du pays. Selon les dernières données de l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad), l’indice des prix à la production de l’industrie (Ippi) a enregistré une augmentation de 0,8% au deuxième trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023, relaie la plateforme web Btechnews. Les secteurs les plus impactés par cette hausse sont les industries manufacturières, qui ont vu une augmentation générale de 1,0% des coûts de production. Parmi les plus touchées figurent l’agroalimentaire avec une hausse de  1,4% et les matériaux de construction, en particulier le ciment de 1,8%. Ces augmentations, bien que modérées, alourdissent les charges des entreprises béninoises, déjà confrontées à des marges réduites.

Cependant, certaines industries, comme celles du secteur métallurgique, ont connu une baisse de 2,2% des prix à la production au premier trimestre 2023, illustrant des tendances contrastées dans le tissu industriel béninois. D’après la même source, plusieurs facteurs concourent à cette montée des coûts. Les perturbations des chaînes d’approvisionnement, exacerbées par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, continuent de renchérir les matières premières et les composants essentiels pour l’industrie. En parallèle, la flambée des prix de l’énergie, notamment du pétrole, pèse lourdement sur les coûts de production, rendant difficile toute prévision à court terme. Le contexte inflationniste mondial contribue également à cette pression sur les entreprises, les forçant à répercuter les hausses de coûts sur leurs prix de vente, alimentant ainsi une inflation déjà élevée.

Cette hausse des coûts de production n’est pas sans conséquences pour l’économie nationale. La rentabilité des entreprises est affectée, compromettant leur capacité à investir et à se développer. De plus, l’augmentation des prix de vente, nécessaire pour maintenir les marges, réduit le pouvoir d’achat des ménages et peut alimenter une inflation encore plus importante. Sur les marchés internationaux, les entreprises béninoises risquent de perdre en compétitivité, surtout face à des concurrents étrangers qui bénéficient de coûts de production plus faibles. Cette perte de compétitivité pourrait avoir des répercussions sur les exportations béninoises, menaçant ainsi une source importante de revenus pour le pays.

Les perspectives pour les prochains trimestres restent incertaines. Les tensions géopolitiques mondiales et les fluctuations des prix de l’énergie laissent présager une poursuite de la hausse des coûts de production industrielle. Pour contrer ces défis, les entreprises béninoises devront repenser leurs stratégies. L’optimisation des processus de production, la diversification des activités, et la recherche de nouveaux marchés s’imposent comme des solutions pour atténuer les effets de cette crise.

Face à cette situation préoccupante, l’intervention de l’État devient cruciale. Des mesures de soutien aux entreprises, telles que des subventions ciblées ou des allègements fiscaux, pourraient être nécessaires pour éviter une crise industrielle plus large. Le dialogue entre les secteurs public et privé doit être renforcé pour développer des solutions structurelles et durables.

Les entreprises béninoises à l’épreuve de la compétitivité. En effet, face à une hausse constante des coûts de production industrielle, les entreprises béninoises sont confrontées à une pression croissante qui risque de fragiliser leur compétitivité et de freiner la croissance économique du pays. Selon les dernières données de l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad), l’indice des prix à la production de l’industrie (Ippi) a enregistré une augmentation de 0,8% au deuxième trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023, relaie la plateforme web Btechnews. Les secteurs les plus impactés par cette hausse sont les industries manufacturières, qui ont vu une augmentation générale de 1,0% des coûts de production. Parmi les plus touchées figurent l’agroalimentaire avec une hausse de  1,4% et les matériaux de construction, en particulier le ciment de 1,8%. Ces augmentations, bien que modérées, alourdissent les charges des entreprises béninoises, déjà confrontées à des marges réduites.

Cependant, certaines industries, comme celles du secteur métallurgique, ont connu une baisse de 2,2% des prix à la production au premier trimestre 2023, illustrant des tendances contrastées dans le tissu industriel béninois. D’après la même source, plusieurs facteurs concourent à cette montée des coûts. Les perturbations des chaînes d’approvisionnement, exacerbées par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, continuent de renchérir les matières premières et les composants essentiels pour l’industrie. En parallèle, la flambée des prix de l’énergie, notamment du pétrole, pèse lourdement sur les coûts de production, rendant difficile toute prévision à court terme. Le contexte inflationniste mondial contribue également à cette pression sur les entreprises, les forçant à répercuter les hausses de coûts sur leurs prix de vente, alimentant ainsi une inflation déjà élevée.

Cette hausse des coûts de production n’est pas sans conséquences pour l’économie nationale. La rentabilité des entreprises est affectée, compromettant leur capacité à investir et à se développer. De plus, l’augmentation des prix de vente, nécessaire pour maintenir les marges, réduit le pouvoir d’achat des ménages et peut alimenter une inflation encore plus importante. Sur les marchés internationaux, les entreprises béninoises risquent de perdre en compétitivité, surtout face à des concurrents étrangers qui bénéficient de coûts de production plus faibles. Cette perte de compétitivité pourrait avoir des répercussions sur les exportations béninoises, menaçant ainsi une source importante de revenus pour le pays.

Les perspectives pour les prochains trimestres restent incertaines. Les tensions géopolitiques mondiales et les fluctuations des prix de l’énergie laissent présager une poursuite de la hausse des coûts de production industrielle. Pour contrer ces défis, les entreprises béninoises devront repenser leurs stratégies. L’optimisation des processus de production, la diversification des activités, et la recherche de nouveaux marchés s’imposent comme des solutions pour atténuer les effets de cette crise.

Face à cette situation préoccupante, l’intervention de l’État devient cruciale. Des mesures de soutien aux entreprises, telles que des subventions ciblées ou des allègements fiscaux, pourraient être nécessaires pour éviter une crise industrielle plus large. Le dialogue entre les secteurs public et privé doit être renforcé pour développer des solutions structurelles et durables.

En conclusion, la hausse des coûts de production industrielle est un défi de taille pour l’économie béninoise. Si aucune action concertée n’est prise rapidement, le pays risque de voir sa compétitivité industrielle et sa croissance économique durement affectées. En conclusion, la hausse des coûts de production industrielle est un défi de taille pour l’économie béninoise. Si aucune action concertée n’est prise rapidement, le pays risque de voir sa compétitivité industrielle et sa croissance économique durement affectées.

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