Le jeudi 28 novembre 2024 à Pahou, le Centre d’expérimentation et de valorisation de l’agroécologie et des sciences et techniques endogènes (Cevaste) a organisé une rencontre stratégique sous le leadership du père Jah. C’était dans le cadre de son projet qui vise à renforcer le réseautage et influencer les politiques sur la souveraineté alimentaire, la résilience communautaire et la régénération de la diversité biculturelle en Afrique.
Mouleykatou SOULEYMANE
Promouvoir l’agroécologie, la gestion durable de l’eau et la préservation des sols au Bénin, c’est l’engagement qu’a pris le Cevaste en partenariat avec le Réseau africain de la biodiversité (Abn). Selon les informations rapportées par le Journal Santé Environnement, l’objectif de cette rencontre majeure est de sensibiliser les décideurs et de formuler des recommandations pour l’adoption de pratiques agricoles écologiques. Un objectif qui a fait écho chez de nombreux acteurs.
Pour Jean Daniel Edwens, chargé de projet au Cevaste, il s’agit d’impulser des réformes favorables à l’agroécologie, les politiques et l’opinion publique.
Le président de la Fédération d’agroécologie du Bénin (Faeb), dans sa prise de parole, a exposé les avantages de l’agroécologie, notamment son rôle dans la préservation des ressources naturelles. Il a également exprimé son inquiétude face à la disparition progressive de certains plats traditionnels.
Toujours selon le même journal, cette journée stratégique a connu la présence des chefs de villages, agriculteurs, chercheurs, et membres d’organisations partenaires. Ces parties prenantes ont apporté leurs perspectives pour enrichir les discussions. Par ailleurs, un documentaire illustrant des techniques agroécologiques a été projeté, suscitant des échanges parmi les participants. Des discussions qui ont porté sur des stratégies concrètes pour intégrer l’agroécologie dans les pratiques agricoles et les politiques publiques.
Pour Gbedewa Bernard, chef du village de Tori-Gbedewahoué, l’agroécologie constitue une voie essentielle pour garantir la sécurité alimentaire et, par conséquent, une meilleure santé pour les communautés. Les producteurs, quant à eux se sont réjouis et ils ont exprimé leur gratitude au Cevaste pour leur avoir donné cette opportunité de renforcer leur capacité et de réseauter sur l’agroécologie au Bénin. Dorénavant mieux aguerris ils comptent restituer à leurs différentes bases l’importance d’adopter les techniques agroécologiques pour une prise de conscience générale, face aux défis environnementaux et climatiques auxquels fait face le pays.