Le sous-secteur de l’élevage au Bénin connaît une dynamique positive en 2023, comme le révèle le rapport de la Direction de la statistique agricole (Dsa). Les chiffres dévoilés témoignent d’une croissance significative et diversifiée tant au niveau du cheptel bovin que de la production de viande, de lait et de volailles.
Ulrich DADO TOSSOU
La Dsa a dévoilé des chiffres relatifs au sous-secteur de l’élevage qui montrent une croissance significative et diversifiée. De la production de têtes de bétails à la production de lait en passant par la viande tout est en nette croissance. En effet, selon le rapport de la Dsa de mars 2024, le nombre de têtes de bétails a connu une augmentation importante en 2023, passant à 2 528 241 ; soit une hausse de 9,3% par rapport à l’année précédente. Cette croissance témoigne d’un intérêt croissant pour l’élevage et d’une gestion efficace des ressources animales par les acteurs. Dans ce même ordre, la production de viande a également enregistré une progression remarquable. Avec une augmentation de 11%, la quantité totale de viande produite s’élève à 108 034 tonnes en 2023. Ainsi donc un bon équilibre entre l’abattage du bétail pour la boucherie et l’élevage du bétail est maintenu pour la durabilité de ce sous-secteur de l’agriculture.
Pour ce qui concerne la production de viande, signalons que les bovins jouent un rôle significatif dans cette croissance, avec près de 40% de la production totale de viande. Les productions de viande d’ovins et de caprins y ont également contribué. En outre, la production laitière, a aussi enregistré une augmentation de 9,3% portant le total à 125 257 tonnes de lait produit en 2023. Enfin dans le domaine avicole, la tendance à la hausse se poursuit également. La production d’œufs a augmenté pour atteindre 20 017 tonnes en 2023. Parallèlement la production d’autres volailles telles que les pintades et les pigeons a enregistré une croissance remarquable de 50,4%. Cette croissance diversifiée dénote d’une bonne politique de ce sous-secteur important pour l’alimentation béninoise et même pour la résilience de l’économie du pays.