Daabaaru Agri

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Edito

CAMPAGNE AGRICOLE 2024-2025 AU BENIN. Le Gouvernement annonce les couleurs

Face à la flambée des prix des engrais sur le marché international, l’État annonce lors du conseil des ministres du 17 avril 2024 une subvention de 24,4 milliards Fcfa pour aider les agriculteurs. Ces mesures visent, selon le Gouvernement, à garantir l’accessibilité des engrais essentiels aux producteurs, pour maintenir la production agricole. Mouleykatou SOULEYMANE Ces dernières années, les prix des engrais ont augmenté de façon significative sur le marché international, exacerbant les défis économiques déjà présents, notamment en raison de la pandémie de Covid-19 et des tensions géopolitiques.Pour atténuer l’impact de cette crise sur le secteur agricole, l’État et les acteurs privés de la filière coton ont pris des mesures décisives en mobilisant des subventions pour soutenir les producteurs lors des campagnes agricoles 2022-2023 et 2023-2024. Ces efforts ont abouti à des prix stabilisés, permettant aux agriculteurs d’acquérir des engrais à des tarifs raisonnables.Par ailleurs, pour la campagne agricole 2024-2025, le gouvernement a annoncé une nouvelle série de mesures de soutien aux agriculteurs, avec une subvention totale de 24,4 milliards de Fcfa. Concrètement, ces mesures se traduisent par une réduction significative des prix des engrais. Ainsi, l’engrais Npk toutes catégories sera cédé à 340 Fcfa le kilogramme, soit 17 000 Fcfa le sac de 50 kg, contre 24 000 Fcfa précédemment. De même, l’engrais Urée sera vendu à 300 Fcfa/kg, soit 15 000 Fcfa le sac, au lieu de 19 500 Fcfa. Les prix des engrais Ssp et Klc sont également réduits à 280 Fcfa/kg, soit 14 000 Fcfa le sac de 50 kg. Cette initiative vise à soutenir les producteurs, à promouvoir la production agricole et à renforcer la sécurité alimentaire dans le pays.Il faut noter que le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche s’engage à assurer la mise en œuvre efficace de ces mesures, ainsi que la disponibilité des engrais dans toutes les communes. Source: Conseil des ministres

Edito

BENIN/HOMOLOGATION DES PRIX AGRICOLES POUR LA CAMPAGNE 2024-2025.

Les nouvelles directives pour les insecticides, herbicides et le coton-graine Les prix des insecticides, herbicides et du coton-graine pour la campagne agricole 2024-2025 ont été fixés. L’annonce a été fait le mercredi 17 avril 2024 lors du compte rendu du conseil des ministres. Mouleykatou SOULEYMANE Au titre de la campagne agricole 2024-2025, les autorités ont homologué les prix de cession des insecticides et herbicides, ainsi que les prix d’achat du coton-graine aux producteurs. Ainsi les insecticides seront vendus à des tarifs variant entre 3500 Fcfa et 4800 Fcfa par flacon, selon le traitement nécessaire pour un demi-hectare. De même, les herbicides seront proposés à des prix compris entre 3500 Fcfa et 8000 Fcfa par litre, en fonction de leur type et de leur efficacité. En ce qui concerne le coton-graine, les prix ont été fixés à 360 Fcfa/kg pour le coton biologique de premier choix et à 310 Fcfa/kg pour le coton biologique de deuxième choix. Quand au coton-graine conventionnel le prix d’achat à été fixé à 300 Fcfa/kg pour le premier choix et 250 Fcfa/kg pour le deuxième choix. Des prélèvements destinés aux fonctions critiques et à la réserve stratégique ont également été définis à 13 Fcfa/kg et 5 Fcfa/kg de coton-graine respectivement. Cette homologation vise, selon le Gouvernement à assurer une juste rémunération des producteurs tout en garantissant la stabilité du marché. Source: Conseil des ministres

Agriculture

DROITS DES JEUNES FILLES ET FEMMES A LA TERRE AU BÉNIN : Yilaa veut sensibiliser 2 500 bénéficiaires en trois mois

L’initiative des jeunes pour la terre en Afrique (Yilaa) a initié une formation sur la gouvernance foncière et droite à la terre des femmes et jeunes filles les 8 et 9 mars 2024 au Labs la Gv à Cotonou. Cette formation a été l’occasion de réunir des acteurs clés, des experts et des participants engagés de 50 Ong et institutions opérant pour la promotion de l’égalité des sexes et de l’accès équitable à la terre. A terme, Yilaa souhaite impacter 2 500 jeunes filles et femmes dans l’intervalle de trois mois à partir de cette formation. Malik SOULEMANE «La gouvernance foncière, particulièrement orientée vers les jeunes filles et les femmes, s’avère être un pilier crucial du développement durable, de l’agriculture résiliente et de la gestion responsable des terres», renseigne notre source. C’est dans cette perspective que Yilaa a organisé cette formation pour offrir une plateforme essentielle aux jeunes filles et femmes sur leurs droits fonciers. Les allocutions du coordonnateur international de Yilaa, Innocent Antoine Houedji, du Vice-Recteur de l’Université de Parakou, Professeur Mohamed Nasser Baco, de la représentante de Jeunes volontaires pour l’environnement Bénin (Jve-Bénin), du représentant du Projet de préparation de la mise à l’échelle du cadastre national (Ppmec), Dr Damien N’Ledji Gbedji et du Directeur point focal Yilaa Bénin ont marqué la cérémonie d’ouverture. Divers sujets étaient au menu des présentations au cours de ces 48 heures d’échanges. Il s’agit du rôle des acteurs dans l’acquisition des terres, le rôle du cadastre dans la sécurisation foncière, et de la résolution des conflits fonciers. De même lors de la seconde journée, les communications ont porté sur l’accès des femmes au foncier et les droits fonciers des femmes et des filles. Les échanges interactifs ont permis aux participants d’approfondir leur compréhension et de poser des questions pertinentes. Par ailleurs, l’organisation Yilaa a été présentée de manière détaillée aux participants à travers sa mission et sa vision. «La session plénière a été l’occasion pour les participants de formuler des recommandations concrètes. Les participants ont souligné l’importance d’une sensibilisation accrue, de la mise en place de services d’assistance juridique, et de la promotion d’une masculinité positive dans la lutte pour l’égalité foncière. Des recommandations spécifiques à Yilaa ont également été formulées, notamment en ce qui concerne le plaidoyer, la création de réseaux d’entraide, et le renforcement des capacités», précise notre source. La formation a été clôturée avec la remise des certifications aux participantes. Notons que chacune des lauréates fera la restitution à 50 jeunes filles et femmes de sa commune avec l’appui de son organisation. «Nous souhaiterions ainsi impacter 2 500 jeunes filles et femmes dans l’intervalle de trois (03) mois», ambitionne Yilaa.

Agriculture

FONDS NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE : 68 milliards engrangés entre 2023-2024

Dans sa rubrique « Le Club de l’Économiste », le quotidien l’Economiste a reçu, dans ses locaux, le Directeur général du Fonds national de développement agricole (Fnda) le jeudi 11 avril 2024. L’occasion était donnée à Nicolas Ahouissoussi, Dg/Fnda, de partager son bilan avec les hommes des médias. Malik SOULEMANE Créé par décret n°2017-304 du 21 juin 2017, le Fnda est un outil privilégié conçu dans le Plan stratégique de développement du secteur agricole (Psdsa) 2017-2025 destiné à faciliter aux opérateurs du secteur agricole, l’accès au financement. C’est le 14 juin 2023 que Nicolas Ahouissoussi a été nommé par décret à la tête de ce Fonds pour lui imprimer un nouveau dynamisme. «Depuis que nous sommes là des chiffres ont été atteints, des volets de financement ont été atteints» clame Nicolas Ahouissoussi. Pour y parvenir le Directeur général aurait agi sur trois aspects à savoir : la transparence, la bonne gouvernance et les résultats. Du coup tout a changé dans le sens du progrès pour le Fonds. Le Club de l’Économiste est une plateforme d’échange et de communication. En recevant le Dg Fnda, elle lui offrirait l’occasion d’échanger avec les hommes des médias sur ce qui se fait dans ce Fonds et de pouvoir communiquer sur ses actions et son bilan depuis qu’il a en main cet outil privilégié destiné à faciliter aux opérateurs du secteur agricole l’accès au financement. Le Dg Nicolas Ahouissoussi a ainsi saisi la balle au bond et a présenté des chiffres sans commune mesure. En effet, «De 2020 à 2022, soit en 36 mois d’exercice (période du Dg Valère Houssou, Ndlr), le Fnda a engrangé 11 milliards de francs Cfa. De 2023-2024 (sous l’actuel Dg, Ndlr) soit en un an, le Fnda a engrangé 68 milliards de francs Cfa à son actif. Un bilan pour lequel le Dg ne cache pas sa satisfaction. Outre le Dg est-ce que les acteurs du secteur agricole ont la même satisfaction que lui ?

Agriculture

BENIN/PREMIÈRES PLUIES A PARAKOU : Voici les opérations culturales à mettre en place

Premières pluies d’avril dans la ville de Parakou. Les agriculteurs de la ville et ses environs enthousiastes pour déjà semer. Cependant les agents de la cellule communale de Parakou de l’Agence Territoriale de Développement Agricole Pôle 4 (Atda4), attirent l’attention des uns et des autres sur quelques points. Mouleykatou SOULEYMANE L’agriculture pluviale qui dépend entièrement des précipitations pour son apport en eau, constitue le type d’agriculture le plus répandu au Bénin. Et les premières pluies enregistrées ces jours-ci dans la cité des Kobourou n’ont pas laissé les uns et les autres indifférents. Surtout dans le rang des agriculteurs la survenue de ces précipitations a suscité des réactions et mouvements dans les champs. En effet, il existe des cultures propices que les agriculteurs peuvent déjà mettre en place par ce temps après le déblayage de leurs terres cultivables. Selon Diane Gnitangni, Technicienne Spécialisée dans les filières en Diversification d’Origine Végétale (Ts Dov) à l’Atda 4 de Parakou les agriculteurs «en faisant recours aux expériences de la pluviométrie des années antérieures dans leur zone agricole peuvent déjà mettre en terre le maïs de variétés précoces, le Citrullus Sp appelé chez nous « agoussi » et l’arachide». Sachant que le Citrullus Sp est une culture à cycle court qui ne nécessite pas une grande quantité d’eau. Ainsi que le maïs de bouche ou maïs précoce qui est récoltable environ deux mois après semi. C’est ce maïs que les bonnes dames vendent grillé ou bouillie aux abords des voies dès le mois de juin. Du côté des producteurs, la plupart ont déjà investi leurs champs. C’est le cas de P. G. un agriculteur périurbain de la ville de Parakou qui a déjà semé une partie de son maïs. Ou encore Maman Samson une agricultrices rencontrer dans les environs de Korobororou qui a mise en terre le Citrullus Sp. Par ailleurs, la période est également propice pour les acteurs producteurs d’anacarde. Selon Yacoubou Soumanou, Technicien Spécialisé (Ts) dans la filière anacarde à l’Atda 4 de Parakou, ces derniers devraient déjà commencer à acheter leurs plants d’anacardiers greffés pour pouvoir mettre ça en place dès le début des pluies. Au lieu d’attendre les subventions qui malheureusement n’arrivent pas à temps. Ce faisant, «nous allons enregistrer moins de mortalité et les plants vont résister pendant la sécheresse. Parce que la saison des pluies dure autant que la saison sèche. Donc compte tenu de ça le plant aura le temps de bénéficier de l’humidité et grandir normalement en attendant que la sécheresse ne vienne. Et vous allez voir, ça va développer des résistances pour pouvoir traverser cette période-là», a expliqué Yacoubou Soumanou Ts/Anacarde Parakou. Enfin, malgré les aléas climatiques qui secouent le monde agricole et qui limitent les actions des producteurs, l’espoir reste permis lorsque les bonnes actions sont exécutées au bon moment et au bon endroit.

Agriculture

DÉMARRAGE DE LA CAMPAGNE AGRICOLE 2024-2025 : Les Ace Maep radiés en 2016 exigent leur participation

Le collectif des anciens Agents contractuels de l’État (Ace) radiés du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep) est une fois encore monté au créneau ce vendredi 12 avril 2024. Le collectif a exigé la réintégration de tous les Ace radiés en 2016 au président Talon lors de leur point de presse tenu dans la salle de conférence du Maep. La Cstb, le Synatrader étaient à leurs côtés. Ulrich DADO TOSSOU Radiés depuis octobre 2016, les ex-Ace-Maep se retrouvent au bord du gouffre. Au nombre de 1045 dans le temps, ils sont désormais environ 800 agents à survivre encore. «Nous avons appris le décès tragique de plusieurs de nos anciens collègues dont certains étaient des piliers de leurs familles et de leurs communautés. Nous sommes convaincus que ces décès sont directement liés au licenciement et aux difficultés économiques et sociales qui en ont découlé. Ce qui a réduit aujourd’hui notre effectif de 1045 à environ 800 agents», affirme Allasane Adamou, porte-parole du collectif des agents radiés. Ils implorent l’indulgence du chef de l’État Patrice Talon et de son gouvernement à se pencher sur leurs situations qui a assez duré. «Nous implorons la clémence du chef de l’État Patrice Talon et son gouvernement, la réintégration des Ace du Ministère de l’agriculture, radiés en octobre 2016», implore-t-il. Il est convaincu que les compétences et l’expertise de ces agents réunies pourraient maintenir et améliorer la performance du secteur agricole au Bénin dès cette nouvelle campagne agricole. «Ces agents ont des compétences et une expertise précieuse dans le domaine agricole. Leur réintégration permettra au Ministère de l’agriculture de bénéficier, et de leurs expériences et de leur savoir-faire. Contribuer au développement du secteur agricole béninois. Ils pourraient jouer un rôle important dans la mise en œuvre des politique agricole du gouvernement», laisse entendre le porte-parole des Ace licenciés. Kassa Mampo, secrétaire général de la Confédération du syndicat des travailleurs du Bénin (Cstb) a réaffirmé son soutien à ces agents. Il plaide en faveur des ex-Ace-Maep. «Nous demandons au président Patrice Talon et à son gouvernement de voir le social, de voir ces messieurs et ces dames qui sont en train de souffrir depuis des années. Et de savoir qu’ils comblaient un vide qui est encore là. Sur cette base, la Cstb vous soutient et vous demande à vous faire entendre partout» a-t-il fait savoir. Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du développent, rural (Synatrader), Anato Aymar, compte sur l’engagement des Ace pour réussir cette revendication. «Je voudrais sincèrement pouvoir compter sur vous, sur votre engagement. Lorsqu’on s’engage dans cette affaire, il faut vraiment  certain courage pour aller jusqu’au bout. Il aura certainement des épines sur la voie, il aura certainement quelques obstacles. Mais je vous prie de rester soudé afin que nous puissions vraiment réussir cet objectif (…)», confie-t-il. Il faut noter que ces agents prévoient des meetings au Maep le 23 avril 2024. Vu le timing choisi en prélude à la nouvelle campagne agricole, leurs exigences sont claires. Ils veulent être réintégrés pour prendre part au démarrage de la campagne agricole 2024-2025. Source: Cristal News

Edito

BENIN/FEMMES ET AGRICULTURE: Au cœur du parcours inspirant de l’entrepreneure Ida Houédoté

Ida Houédoté est une brave entrepreneure transformatrice agroalimentaire de la ville de Parakou. Passionnée et déterminée le chemin de cette dernière n’était pas tout tracé. Dans une interview accordée à notre rédaction elle relate son parcours unique, ses défis surmontés et ses initiatives. Retrouvez l’intégralité de l’interview ci-dessous. Mouleykatou SOULEYMANE Daabaaru Agri : Présentez-vous brièvement et expliquez votre parcours académique s’il vous plaît ? Ida Houédoté : Je suis Ida Pascaline Houédoté, diplômée en comptabilité, e-commerce et titulaire d’une licence en droit privé. Je suis la promotrice d’Africaroma qui est spécialisée dans la transformation des produits locaux en liqueur thérapeutique et jus. Quelle a été votre parcours professionnel avant de devenir entrepreneure agricole ? J’ai travaillé dans plusieurs Ong, dans la comptabilité. Donc j’intervenais en tant que comptable sur plusieurs projets. En dehors de ça aussi j’ai fait l’auxiliaire en pharmacie. Ce qui m’a permis de travailler dans la pharmacie également. En dehors de ça j’ai fait aussi un parcours dans le secteur de la comptabilité du projet Songhaï à Porto-Novo. J’ai travaillé aussi dans les structures de microfinance avant d’opter pour l’entrepreneuriat. Quelles ont été vos principales motivations pour vous lancer dans l’entrepreneuriat agricole ? Ma motivation pour l’entrepreneuriat agricole a commencé quand j’ai constaté qu’il y a beaucoup de nos produits qui pourrissent dans les marchés, que les bonnes dames jettent. Et vraiment je me suis dit que c’est une grande perte pour ces dames là et pour l’économie locale. Donc je me demandais pourquoi ne pas transformer ces produits-là. Au lieu que ces produits soient une source de perte pour ces dames des marchés. C’est comme ça que l’idée m’est venue avant que je ne fasse la prospection et l’étude du marché pour voir quel produit répond mieux aux besoins et à la demande du marché dans l’environnement dans lequel j’étais. Pouvez-vous nous parler de votre entreprise agricole et de ses activités principales ? La spécialité d’Africaroma c’est la transformation des produits locaux en liqueur. Mais nous optons plus pour les produits « free ». C’est-à-dire les produits sans sucre qui sont produits à base du miel, qui quand même jouent un rôle thérapeutique pour le consommateur. Notre concept est de faire des produits naturels, sans stupéfiants, sans colorant, ce qui est purement naturel je vais dire. Quand je dis naturel c’est de la matière première jusqu’aux produits finis. Donc la particularité de nos boissons est qu’en dehors de combler le plaisir du consommateur, cela contribue également à son bien-être. Donc dans la production nous tenons compte de tous ces aspects avant de mettre le produit sur le marché. Également nous tenons à ce que l’environnement soit protégé. Ça fait partie des engagements que nous avons pris en amont de la création de notre entreprise. Nous faisons également d’autres produits tels que les chips de soja. Nous transformons le soja en liqueur également. Nos produits sont connus sous la marque de Zopio. Et nous avons déjà acquis la certification pour certains de nos produits, notamment la liqueur thérapeutique. Également comme autres activités nous faisons la pré-collecte des déchets solides et ménagers. Quelles sont les initiatives ou les projets que vous avez mis en place pour développer votre entreprise ? Pour développer les activités de notre entreprise, nous avons élaboré une stratégie qui est basée plus sur la communication. Puisque nous tenons beaucoup aux partenariats avec les distributeurs, nous axons plus sur la communication afin de les atteindre. Et également nous faisons des sorties sur le terrain pour voir des distributeurs à qui nous proposons notre produit. Que ça soit sur le plan régional ou international, nous faisons ces actions pour avoir plus de distributeurs de nos produits. Actuellement même nous en avons tellement fait que la demande est en train de dépasser l’offre que nous pouvons actuellement satisfaire. Donc ça fait partie des stratégies que nous avons développées, histoire d’augmenter notre chiffre d’affaire dans l’entreprise pour pouvoir accélérer sa croissance. Avez-vous rencontré des défis spécifiques en tant que femme entrepreneure dans ce domaine ? Comment les avez-vous surmontés ? Oui en tant que femme, je suis confrontée aux différents problèmes étant donné qu’on est obligée d’être au point au niveau de la petite famille. Se concentrer aux enfants, surveiller les enfants, l’école et gérer également l’entreprise. Vous voyez, c’est trois choses déjà pour une seule femme. Donc à un moment donné on est dépassé par vraiment ce à quoi on s’attendait. On est obligé de laisser d’autres maillons pour s’attaquer à un seul objectif, pour pouvoir atteindre les objectifs. Et donc ce que je fais en ce temps pour pouvoir palier à ce problème est que j’élabore une planification stratégique pour ne pas perdre de vue mes objectifs. Et à un moment donné comparer les résultats avec ce que nous avons prévu atteindre. Donc c’est un peu comme ça que nous nous en sortons pour pouvoir gérer l’entreprise et tout le reste. Sans oublier que pour pouvoir atteindre également nos objectifs je suis obligée de déléguer certaines tâches à mes collaborateurs. Quelles sont vos initiatives en matière de durabilité et de protection de l’environnement dans votre entreprise ?  Dans notre entreprise nous optons pour la Responsabilité Sociétale et Environnementale (Rse). Raison pour laquelle nous optons pour les énergies renouvelables pour l’électrification et l’alimentation solaire dans notre entreprise. Par ailleurs, l’engrais organique nous permettra de produire des matières premières biologiques, qui rentreront également dans notre processus de production. Donc nos produits seront des produits biologiques, sans engrais chimiques qui seraient bien pour le consommateur. Également ceci permettra de protéger l’environnement et de contribuer à l’atténuation des effets du réchauffement climatique. Quelles sont vos perspectives pour l’avenir de votre entreprise et du secteur agricole en général ? Comme perspective nous envisageons conquérir le marché local tout en augmentant notre capacité productive. Et à la longue penser à conquérir les marchés régionaux. Comme perspectives du point de vue général dans le domaine agricole je pense qu’en essayant d’augmenter notre capacité productive cela permettra à nos fournisseurs qui sont des agriculteurs d’augmenter

Edito

PUBLICITE ET VENTE DES FAUX MEDICAMENTS VÉTÉRINAIRES SUR RÉSEAUX SOCIAUX

L’ordre des vétérinaires du Bénin avertit auteurs et complices Le président du conseil national de l’ordre des médecins vétérinaires du Bénin met en garde les auteurs et complices de publicité et vente des faux médicaments vétérinaires sur les réseaux sociaux. Il l’a fait savoir dans un communiqué. Malik SOULEMANE Les faux médicaments vétérinaires mettent en péril la santé des animaux et de la population. Pour éviter de tels préjudices, le président de l’Ordre des médecins vétérinaires du Bénin (Onmvb) met en garde les auteurs et complices de ce commerce illicite. «Il m’est revenu avec insistance que des membres de certains forums font la publicité et la vente des faux médicaments vétérinaires sur les réseaux sociaux en méconnaissance totale des dispositions réglementaires dans notre pays et ce, mettant ainsi en péril la santé des animaux et de la population béninoise», fait constater Docteur Christian Dovonou, président du conseil national de l’Onmvb dans le communiqué n°091/24/Pdt/Sg/Onmvb du 02 avril 2024. L’exercice de la profession vétérinaire est encadré par un Décret de mai 2004. « Je tiens à rappeler que le Décret 2004-292 du 20 mai 2004 fixant les modalités d’exercice de profession vétérinaire, stipule en son article 7 que «l’exercice de la médecine et de la pharmacie vétérinaire, l’inspection des denrées alimentaires d’origine animale et halieutique, la délivrance des certificats vétérinaires de tous ordres et la signature des carnets de vaccination sont de la compétence des médecins vétérinaires assermentés», rappelle-t-il dans son communiqué. Pour ne pas être cités comme complices de ces atteintes graves à la déontologie vétérinaire et au code du numérique, il a exhorté, pour finir, les administrateurs et administratrices des forums à prendre leurs responsabilités pour ne pas avoir à répondre devant les juridictions compétentes les fois à venir.

Nutrition et Santé

CELEBRATION DE LA JOURNEE AFRICAINE DE L’ALIMENTATION SCOLAIRE

Le Pam loue les efforts du Bénin pour les cantines scolaires En collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial (Pam), le Ministère des Enseignements Maternel et Primaire au Bénin a procédé au lancement officiel de la 9ème édition de la journée africaine de l’alimentation dans la commune d’Abomey-Calavi. C’était le jeudi 21 mars 2024. Les indicateurs montrent de belles perspectives pour atteindre les 100% de couverture à l’horizon 2026. Cette cérémonie a été marquée par la présence des autorités locales, des partenaires techniques et financiers ainsi que des élèves et des parents d’élèves. Le représentant du Pam a salué les efforts du Bénin pour les cantines scolaires. Ulrich DADO TOSSOU «Investir dans l’alimentation scolaire locale pour transformer les systèmes éducatifs – pour un avenir inclusif et prospère du continent africain», est le thème retenu de cette édition. Les manifestations dans le cadre cette célébration se sont déroulées à l’école primaire publique d’Anagbo Ahowegodo dans la commune d’Abomey-Calavi. Le Ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, et le Représentant résident du Programme alimentaire mondial (Pam) au Bénin, Ali Ouattara, ont officiellement lancé la 9ème édition de la journée africaine de l’alimentation scolaire. Cet événement a rassemblé un large éventail de participants, notamment des autorités politico-administratives, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des écoliers et des parents d’élèves.Au cours de cette journée, le Représentant du Pam a témoigné que le Programme d’alimentation scolaire intégré (Pnasi) du Bénin représente une source de fierté nationale, bénéficiant d’une reconnaissance tant au niveau continental que mondial, ainsi que d’un soutien continu des donateurs. Les interventions ont mis en lumière l’engagement renouvelé des acteurs locaux, y compris les directeurs d’écoles et les présidents d’associations de parents d’élèves, envers le gouvernement béninois pour le succès du programme d’alimentation scolaire. Le maire de la commune d’Abomey-Calavi, Angelo Ahouandjinou, a mis l’accent sur l’importance de l’alimentation scolaire comme un outil de paix, favorisant l’accès et le maintien des enfants à l’école. La mobilisation de fonds, notamment à travers un téléthon organisé pour les cantines scolaires en 2022, ainsi que la promotion des produits alimentaires locaux, ont été citées comme des éléments clés du succès du Pnasi. Ali Ouattara a également souligné le leadership du gouvernement béninois dans la promotion de ces produits locaux, favorisant ainsi l’intégration au tissu économique local.Le Pnasi bénéficie à plus d’un million trois cent mille écoliers au Bénin, dont 45% sont des filles, recevant un repas scolaire chaud par jour. Cela représente plus de 10% de la population du pays. Ce programme est considéré comme un investissement essentiel pour le renforcement du capital humain, favorisant le développement économique et social à travers la valorisation des chaînes de valeur locales.Le Ministre Salimane Karimou quant à lui, a souligné l’importance de l’alimentation scolaire comme pilier de la promotion de l’éducation pour tous, contribuant ainsi au développement durable du pays. Les indicateurs montrent une évolution significative du taux de couverture, passant de 31% en 2016 à plus de 60% en 2022, avec des perspectives prometteuses d’atteindre les 100% d’ici 2026. Cette journée africaine de l’alimentation scolaire a mis en évidence les progrès remarquables réalisés par le Bénin dans ce domaine, ainsi que les efforts continus pour renforcer et étendre le Pnasi. L’engagement envers une alimentation scolaire de qualité est un témoignage fort de la détermination du pays à investir dans l’avenir de sa jeunesse. Source : site du Gouvernement

Edito

LANCEMENT D’OUVRAGE SCIENTIFIQUE ENVIRONNEMENTAL A L’UNIVERSITÉ DE PARAKOU.

Champignons comestibles d’Afrique de l’Ouest» lancé L’université de Parakou a servi de cadre pour le lancement d’un ouvrage scientifique pour l’environnement ce vendredi 05 avril 2024. Cet ouvrage est le fruit de la collaboration de deux institutions de recherche, Jardin Botanique de Meise, Belgique et de Mycologie tropicale et interactions plantes-champignons du sol (Mytips), Bénin. Le Vice-recteur Mohamed Nasser Baco et le Doyen de la Faculté d’agronomie, Valérien Amégnikin Zinsou ont pris part aux travaux parmi un parterre de chercheurs venus du Bénin, Mali, Côte d’Ivoire, Gabon et de la Belgique. Malik SOULEMANE Composé de neuf chapitres, ce livre offre des informations très riches dans divers aspects de la mycologie en Afrique de l’Ouest. L’ouvrage Abc Taxa/Champignons comestibles d’Afrique de l’Ouest a été réalisé au bout de plusieurs années de recherche par les chercheurs de l’unité de recherche Mytips de l’université de Parakou avec le soutien financier de leurs partenaires de la Belgique. «Dans cet ouvrage, les auteurs vous guident à travers les climats de la région, l’influence de ces derniers sur la diversité des champignons. Ils (les auteurs, Ndlr) explorent également la végétation caractéristique de l’Afrique de l’Ouest, établissant des liens essentiels entre la flore locale et les champignons qui s’y trouvent. Cet ouvrage fait aussi l’état de lieu des connaissances sur les champignons comestibles, les formes de valorisation de ces ressources.» rapporte Mytips sur sa page Facebook. Ce livre ne vise pas uniquement les experts. Il se veut un instrument de sensibilisation pour la préservation de la biodiversité et montrer l’importance de la taxonomie. «De la culture des champignons à la clé d’identification des genres, chaque aspect est abordé avec clarté et précision dans cet ouvrage. Enfin, le livre vous présente une description détaillée et illustrée des espèces de champignons comestibles d’Afrique de l’Ouest, offrant ainsi un guide indispensable pour les amateurs et les experts de la région», renchérit Mytips sur sa page. La séance de lancement de ce livre a été mémorable avec la mobilisation d’une audience diversifiée et prestigieuse. Parmi les participants, on pouvait compter des chercheurs venus des pays tels que le Bénin, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Gabon ainsi que les partenaires belges impliqués dans le projet. Les auteurs sont au nombre de quatre. Ce sont André De Kesel, Abdoul-Aziz Boukari, Nourou S. Yorou et Jérôme Degreef.

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