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Agriculture, Agriculture et chiffres

AGRICULTURE AFRICAINE: Le Kenya Augmente Son Budget Agricole De 9,4 % Pour 2024/2025

Dans un geste marquant son engagement envers le développement agricole, le gouvernement kényan a annoncé une augmentation significative de 9,4 % du budget agricole pour l’année fiscale 2024/2025. Allouant ainsi 54,6 milliards de shillings pour soutenir ce secteur vital. Ce financement accru vise à améliorer la productivité, développer les chaînes de valeur et renforcer la résilience des agriculteurs. Cette action souligne l’engagement du pays envers la sécurité alimentaire et la croissance économique inclusive. Ulrich DADO TOSSOU Le gouvernement kényan a annoncé une augmentation significative du budget alloué au secteur pour l’année fiscale 2024/2025. Cette initiative reflète l’importance de l’agriculture dans l’économie nationale, contribuant à 21 % du produit intérieur brut (Pib) et employant près de 33 % de la population active. Le ministre des Finances, Njuguna Ndung’u, a révélé que le gouvernement consacrera 54,6 milliards de shillings (environ 424,2 millions de dollars) pour soutenir et renforcer le secteur agricole. Cette enveloppe budgétaire représente une augmentation notable de 9,4 % par rapport à l’exercice précédent, soulignant la volonté des autorités de stimuler la croissance et la résilience du secteur agricole. Stratégie Pour Une Agriculture Transformatrice Lors de son discours, M. Ndung’u a mis en avant la stratégie du gouvernement visant à favoriser la transformation de l’agriculture et à promouvoir une croissance inclusive. Un élément clé de cette stratégie est le programme de subvention des engrais, qui reçoit 18 % du budget total. Ce programme crucial vise à améliorer la productivité et l’efficacité des cultures au Kenya en fournissant aux agriculteurs un accès abordable aux intrants agricoles essentiels. En outre, 11 % du budget est alloué au développement des chaînes de valeur agricoles, ciblant des secteurs stratégiques tels que le cuir, le textile et l’habillement, les produits laitiers, le thé, le riz, les huiles comestibles et l’économie bleue. Cette initiative vise à renforcer la compétitivité et la durabilité des secteurs agricoles clés, tout en créant des opportunités d’emploi et en stimulant la croissance économique dans les régions rurales et au-delà. La croissance impressionnante de 7 % enregistrée par le secteur agricole en 2023, comme rapporté par le Bureau national des statistiques (Knbs), témoigne de l’efficacité des investissements antérieurs et de la capacité du secteur à prospérer avec un soutien gouvernemental adéquat. Cette performance souligne également l’importance de poursuivre les efforts pour consolider et étendre les gains réalisés. Vers un avenir prospère L’engagement accru du gouvernement kényan envers l’agriculture pour l’année fiscale 2024/2025 marque une étape significative vers la réalisation de la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté rurale et la stimulation d’une croissance économique inclusive à travers tout le pays. Ces initiatives visent à renforcer la position du Kenya en tant que leader régional dans le domaine agricole, tout en assurant un avenir prospère pour ses citoyens et ses communautés agricoles. En investissant dans des programmes stratégiques et en soutenant les agriculteurs, le gouvernement s’efforce de créer un environnement propice à la croissance durable et à l’innovation dans le secteur agricole. Cette approche holistique, combinée à un soutien financier accru, est essentielle pour répondre aux défis actuels et futurs tout en assurant une croissance économique robuste et inclusive.

Agriculture

AGRO-ÉCOLOGIE ET ÉCONOMIE CIRCULAIRE: Yilaa forme et sensibilise bientôt les acteurs agricoles à Abomey-Calavi

Cent vingt-cinq (125) jeunes et femmes du secteur agricole sont attendus au centre Institut international d’agriculture tropicale (Iita) d’Abomey-Calavi le 24 juin 2024. Ils sont invités par le Youth initiative for land in Africa (Yilaa) pour être formés et sensibilisés sur les pratiques agro-écologiques et d’économie circulaire. Malik SOULEMANE Pratiques agro-écologiques et d’économie circulaire au cœur d’un atelier à Abomey-Calavi. Plus d’une centaine de jeunes et femmes, acteurs du secteur agricole du Bénin sont attendus au centre Iita pour suivre un atelier de formation et de sensibilisation sur les pratiques agro écologiques et d’économie circulaire. Cette séance a été initiée par Yilaa avec le soutien de la Climate and clean air coalition (Ccac) du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (Unep) à travers un consortium constitué de l’Association des paysans du Ghana, Africa Rice et le Council for scientific industrial research (Csir). Le but de cet atelier est de sensibiliser les participants au sujet de l’adoption des technologies agro-écologiques pour réduire les polluants climatiques de courte durée de vie dans la production de maïs et de riz. La réduction des émissions de méthane et de noir de carbone dans la culture de ces deux produits vivriers.Cette première cohorte de formation prendra en compte les départements de l’Atlantique, du Littoral, du Mono et du Couffo. A terme, près de cinq cents (500) jeunes seront formés sur l’ensemble du territoire béninois. La formation prendra en compte les jeunes et femmes des organisations paysannes, des groupements de femmes, des organisations, coopératives et associations de jeunes qui travaillent dans le secteur agricole plus précisément la culture du maïs et du riz. Au terme de cette journée de formation, les participants seront en mesure d’améliorer dans les champs les effets des polluants climatiques de courte durée de vie (Pccdv).

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FLUCTUATION DES PRIX DES NOIX DE CAJOU AU BENIN : Le prix moyen enregistre une diminution de 72 Fcfa

Le prix moyen enregistre une diminution de 72 Fcfa La Fédération Nation des Producteurs d’Anacarde du Bénin (Fenapab) a publié le quatorzième numéro du bulletin hebdomadaire du Système d’information sur le marché (Sim) pour le compte de la semaine du 23 au 29 Mai 2024. Selon ce rapport le prix moyen pour la semaine sur le plan national est de 494 FCFA par Kg soit une diminution de 72 Fcfa de plus à celle de la semaine passée. Cette situation est dure à une dynamique de l’offre et de la demande. Ulrich DADO TOSSOU La campagne de commercialisation de noix brutes de cajou au Bénin suit toujours son cours. Cette semaine, la fourchette de prix se situe entre 400- 650 Fcfa sensiblement en dessous de celle de la semaine dernière, 500-600 Fcfa. Toutes les régions, sauf Zou Collines, ont enregistré un prix minimum de 400 Fcfa. Zou Collines se distingue avec un prix minimum légèrement supérieur de 450 Fcfa. Cette tendance générale à la baisse est notable puisque la semaine dernière, le prix minimum était uniformément fixé à 500 Fcfa dans toutes les régions. Le prix maximal, en revanche, est resté à 650 Fcfa dans la région Atacora Donga. Tandis que les autres régions ont vu des baisses plus marquées, 600 FCFA à Zou Collines, 500 Fcfa à Borgou Alibori, et 500 Fcfa à Ouémé Plateau, contre respectivement 650, 625 et 600 Fcfa la semaine passée.La disponibilité des noix brutes de cajou a également connu un changement radical cette semaine. Les producteurs ne détiennent plus de stocks de noix, comme l’indiquent les données recueillies. Sur les 37 communes observées, cinq n’ont plus de noix en stock, ce qui a entraîné une offre extrêmement faible dans toutes les régions. Parallèlement, la demande reste faible, sauf dans la région Zou Collines, où une forte demande persiste, principalement auprès des collecteurs et des gros producteurs qui ont conservé leurs stocks dans l’espoir d’une éventuelle augmentation des prix. Malgré une période d’approvisionnement prolongée réservée aux usines nationales, ces dernières n’ont pas réussi à s’aligner sur les prix du marché, laissant ainsi le champ libre aux collecteurs locaux. Les usines peinent toujours à acquérir la quantité nécessaire de noix, exprimant un besoin continu d’approvisionnement. Les prix moyens nationaux pour cette semaine s’établissent à 494 Fcfa par kilogramme, marquant une diminution de 72 Fcfa par rapport à la semaine précédente. Cette baisse de prix pourrait refléter les dynamiques actuelles de l’offre et de la demande, ainsi que la fin des récoltes dans les champs, certains producteurs se tournant déjà vers la prochaine campagne.Sur le plan régional, le bulletin sur le marché de l’anacarde de Nkalo en date du 24 mai 2024, indique que les prix des noix brutes de cajou dans la sous-région varient également. En Guinée et au Burkina Faso, la campagne touche à sa fin avec des prix bord-champ entre 355 et 460 Fcfa et entre 325 et 480 Fcfa respectivement. Au Sénégal, les prix varient entre 600 et 725 Fcfa, tandis qu’en Guinée-Bissau, ils oscillent entre 500 et 600 Fcfa. Au Mali, les prix se situent entre 250 et 325 Fcfa, en Côte d’Ivoire entre 250 et 325 Fcfa, au Ghana entre 270 et 315 Fcfa, et au Nigeria entre 520 et 622 Fcfa.Ces fluctuations de prix, tant au niveau national qu’international, illustrent les défis et les dynamiques complexes du marché des noix brutes de cajou. Le Bénin, comme ses voisins, doit naviguer ces variations pour maximiser les bénéfices pour ses producteurs tout en répondant à la demande croissante.

Agriculture, Agrobusiness, Nutrition et Santé

SÉNÉGAL/ FILIÈRE MANGUE EN PÉRIL : Les Exportations ont connu une baisse de 25% en 2023

Le Sénégal est confronté à une baisse inquiétante de ses exportations. Les expéditions de mangues du pays ont atteint seulement 12 000 tonnes en 2023. Cette situation marque une chute de 25 % par rapport aux 16 000 tonnes de 2022, selon les l’information relayée par Trt Afrika. Ulrich DADO TOSSOU Le Sénégal est l’un des principaux fournisseurs de mangues de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) aux côtés de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Burkina Faso. Cependant l’année fut marqué par une baisse considérable ses exportations. Cette situation s’ajoute aux préoccupations croissantes des acteurs de la filière, déjà alarmés par la tendance à la baisse observée depuis le record de 24 581 tonnes en 2021. Aminata Diouf, directrice générale du Domaine agricole de Nema, l’un des acteurs majeurs du secteur, attribue cette situation à des conditions climatiques défavorables ayant affecté la production et la qualité des fruits. En plus des aléas climatiques, une taxe de 15 Fcfa par kilogramme de mangues, introduite en 2023 pour lutter contre la mouche des fruits, a également contribué à la diminution des exportations. « Cette taxe a limité les exportations de la mangue sénégalaise en 2023 en poussant certains producteurs à ne pas vendre leurs mangues aux exportateurs, mais à les vendre sur le marché local, » explique Mme Diouf. La taxe, partagée entre les exportateurs (10 Fcfa) et les producteurs (5 Fcfa), a rendu les mangues sénégalaises moins compétitives sur le marché international. L’Union européenne, principale destination des mangues sénégalaises, présente une concurrence féroce, notamment de la part des producteurs sud-américains comme le Brésil et le Pérou. Ces pays bénéficient de conditions de production plus favorables, rendant difficile la compétition pour les producteurs sénégalais.Pour inverser cette tendance et revitaliser la filière des mangues, plusieurs mesures peuvent être envisagées. Il s’agit de l’amélioration des Pratiques Agricoles. Le pays compte alors investir dans des techniques agricoles avancées et des solutions d’irrigation pour réduire l’impact des conditions climatiques défavorables. La révision de la politique fiscale. Cette solution consiste à revoir la taxe sur les mangues pour trouver un équilibre entre la protection contre les nuisibles et la compétitivité des exportations. Ensuite diversifier et explorer les Marchés nouveaux marchés en dehors de l’Union européenne pour réduire la dépendance et la pression concurrentielle. Enfin, le renforcement des capacités de transformation. Il s’agira de développer des industries locales de transformation des mangues pour ajouter de la valeur et créer des opportunités supplémentaires pour les producteurs locaux.La filière des mangues au Sénégal traverse une période difficile, mais des stratégies adaptées et une coopération renforcée entre les acteurs peuvent aider à restaurer sa compétitivité. La mise en œuvre de solutions durables est essentielle pour assurer l’avenir de cette industrie vitale pour l’économie du pays.

Agriculture, Agrobusiness, Droit et politiques agricoles

COMPOSANTE ALIMENT BÉTAIL DE LA RESERVE REGIONALE DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE : Les acteurs de mise en œuvre sommés de trouver des solutions

Du 28 au 30 mai 2024 s’est tenu un atelier régional dédié à l’application de la composante Aliment bétail de la Réserve régionale de sécurité alimentaire (Rrsa). L’atelier qui s’est tenu à la capitale visait à formuler des solutions adéquates à l’urgence. Mouleykatou SOULEYMANE L’objectif principal de ces trois jours d’échange était de trouver des solutions appropriées et de travailler ensemble à la construction d’une résilience durable pour le sous-secteur de l’élevage. En effet, les sessions de l’atelier ont couvert divers sujets. Notamment la caractérisation des crises pastorales et les spécificités du marché de l’alimentation animale en Afrique de l’Ouest, l’identification des besoins d’intervention et l’élaboration des plans nationaux de réponse. Ainsi que les modalités d’approvisionnement, de stockage et de contrôle qualité des aliments pour le bétail. Les participants ont également examinés les modalités d’intervention et de ciblage, en mettant l’accent sur l’inclusion des transhumants. De même que les options pour la mise en œuvre de la composante Aliment bétail de la Rrsa, en tenant compte des rôles respectifs des différents acteurs impliqués (États, collectivités,..).Dans son discours d’ouverture, Innocent Togla, secrétaire général adjoint du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (Maep), a souligné le rôle stratégique de l’élevage dans la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté dans la région. Il a rappelé l’importance économique, sociale, environnementale et politique du secteur. Notamment au Bénin où l’élevage contribue à 13 % du PIB agricole. Selon Mamadou Konaté, délégué par le représentant résident de la Cedeao au Bénin, la problématique des crises pastorales est liée aux crises alimentaires et nutritionnelles. Il a souligné l’importance de cet atelier dans la construction du dispositif régional de réponse aux crises pastorales, en soutien aux efforts des pays. «Nous abordons ainsi un tournant décisif dans la mise en place de la composante Aliment bétail de la Rrsa, et je compte sur l’engagement de chacun pour y contribuer», a-t-il exhorté.Ces trois jours de concertation ce sont achevés avec l’espoir que les discussions et les recommandations formulées contribueront véritablement à renforcer la résilience du sous-secteur de l’élevage et à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région.

Agriculture, Agrobusiness, Nutrition et Santé

BIEN-ÊTRE NUTRITIONNEL AU BÉNIN : Le Canna Jp file de beaux jours 10 ans après

Le mardi 14 mai dernier, le Centre Africain de Nutrition et de Naturopathie Jean Pliya (Canna Jp) a célébré ses 10 ans d’existence. Nombre d’autorités à divers niveaux ont honorés de leur présence cette réjouissance. L’événement a eu lieu dans les locaux du centre, à Godomey.Mouleykatou SOULEYMANE Plusieurs autorités gouvernementales ont honorés l’anniversaire du Canna Jp de leur présence. Notamment le ministre d’État, Abdoulaye Bio Tchane, parrain de la cérémonie. Pour ce dernier, se rendre en ce lieu était une manière d’honorer feu Jean Pliya. «J’y serai jusqu’à ce qu’on célèbre les 100 ans. Ce centre traite la malnutrition et c’est ce dont souffrent 80 % des Béninois », a-t-il déclaré. Il en a profité pour féliciter Madame Danielle Pliya pour avoir pris soin de ce joyau légué par son défunt père.Après l’intervention du parrain de la cérémonie, plusieurs discours de témoignage ont suivi, dont celui de la représentante du ministre de la Culture, Madame Carole Borna. Cette dernière dans sa prise de parole a rappelé le rôle essentiel que joue le Canna Jp dans la promotion de nos valeurs culturelles et culinaires pour le bien-être de tous. Docteur Josias Sohinto, président du Conseil d’Administration de l’Association des Cliniques Privées du Bénin (Acpb), a également honoré de sa présence cet anniversaire, avec sa délégation. Il a souligné l’apport de la naturothérapie dans le traitement du corps humain, surtout en matière de prévention des pathologies. Selon lui, «nos expériences personnelles nous montrent que la médecine est un tout. L’homme est un tout et l’on ne peut rien négliger quand on veut prendre en charge l’être humain». Il a terminé son intervention en insistant sur la nécessité d’une collaboration entre la médecine conventionnelle et la médecine naturelle pour une prise en charge optimale des patients dans les structures sanitaires privées.Il faut noter que la cérémonie a également connu la présence de l’ancienne ministre de la Santé, le Professeur Akoko Kindé Gazard, qui a félicité Madame Danielle Pliya pour l’œuvre de son père qu’elle continue de faire prospérer au fil des années. La soirée s’est achevée par une visite du jardin du Canna JP et une collation « made in Benin ».

Agriculture, Environnement

EN REJOIGNANT LA RÉSERVE MONDIALE DES SEMENCES DE SVALBARD : Le Bénin renforce sa sécurité alimentaire

Le Bénin a franchi une étape significative dans la préservation de sa sécurité alimentaire. Le mardi 28 mai 2024, le pays a officiellement rejoint la prestigieuse Réserve Mondiale des Semences de Svalbard, marquant une étape déterminante pour l’avenir agricole du béninoise. Cet événement a été rendu possible grâce aux efforts conjoints du Laboratoire de génétique, biotechnologie et sciences des semences de l’Université d’Abomey-Calavi et de l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab). Ulrich DADO TOSSOU Située dans l’archipel du Svalbard en Norvège, la Réserve Mondiale des Semences de Svalbard, souvent surnommée la « Chambre forte de l’Apocalypse », est conçue pour préserver les semences du monde entier en cas de catastrophes naturelles ou humaines. Selon l’information relayée par Koriactu, elle offre ainsi une garantie pour la sauvegarde des ressources génétiques mondiales. La contribution du Bénin à cette « Chambre forte de l’Apocalypse », consiste à l’envoi de semences de légumes, de céréales et de légumineuses. Les semences envoyées par le Bénin comprennent des variétés spécifiques, soigneusement adaptées aux conditions climatiques et aux sols du pays. Cette initiative vise non seulement à protéger ces ressources pour les générations futures, mais aussi à garantir une sécurité alimentaire pérenne. Ces semences, cruciales pour l’agriculture et l’alimentation, représentent une diversité génétique précieuse. Elles sont essentielles pour assurer la résilience des cultures face aux changements climatiques et autres défis environnementaux futurs. Le professeur Jean K. Akpo, Directeur du Laboratoire de génétique de l’Université d’Abomey-Calavi, a déclaré : « En rejoignant la Réserve Mondiale des Semences, le Bénin s’assure que ses cultures essentielles sont protégées pour les générations futures. C’est une garantie de sécurité alimentaire face aux incertitudes climatiques». Dr. Hortense M. Gnansounou, Directrice de l’Inrab, a ajouté : « Ce dépôt à Svalbard est une reconnaissance de la valeur des ressources génétiques du Bénin et témoigne de l’engagement du pays à protéger et promouvoir la biodiversité agricole. »Cette démarche proactive montre la volonté du Bénin à s’inscrire dans une dynamique internationale de préservation des ressources agricoles. Elle renforce ainsi les capacités du pays à faire face aux crises alimentaires potentielles et démontre son engagement à participer à l’effort global de préservation de la biodiversité agricole. Le Bénin rejoint ainsi d’autres nations dans un effort commun pour protéger les semences essentielles à la survie et à la prospérité futures, assurant que les trésors agricoles du pays seront sauvegardés pour les générations à venir.

Agriculture, Agrobusiness

MALANVILLE : Interception d’une tentative d’exportation illégale d’engrais subventionnés

Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 mai 2024, la police républicaine de Guéné, arrondissement de Malanville, a intercepté un véhicule transportant des sacs d’engrais agricoles destinés à l’exportation illégale vers les pays voisins. L’opération, menée par la patrouille du commissariat local peu après minuit, s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement béninois pour empêcher la vente illicite d’intrants agricoles subventionnés par l’État hors des frontières nationales. Ulrich DADO TOSSOU Selon les informations fournies par les forces de l’ordre, le véhicule contenait un total de quarante-et-un sacs d’engrais pour maïs NPKSBZn et sept sacs d’engrais pour coton NPKSB, tous estampillés pour la campagne agricole 2024-2025. Le chargement a été inventorié en présence du représentant de l’Association interprofessionnelle du coton (AIC) et du conducteur du véhicule. Les responsables de l’AIC présents lors de l’inventaire ont confirmé l’absence de tout document légal accompagnant le chargement. De plus, ils ont indiqué que les sacs d’engrais retrouvés ne devraient pas encore être en circulation, suspectant ainsi une origine frauduleuse. « Selon les conclusions de la coordinatrice communale de l’AIC après l’inventaire, il ressort que les sacs estampillés 2024-2025 ne devraient pas se retrouver actuellement en circulation et seraient donc d’origine frauduleuse », précise la police républicaine.Sur instruction du procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Kandi, le conducteur du véhicule a été placé en garde à vue. Cette interpellation s’inscrit dans un contexte de vigilance accrue des autorités béninoises pour s’assurer que les engrais subventionnés par l’État, destinés à la campagne agricole de 2024-2025, soient effectivement utilisés par les agriculteurs locaux et non détournés vers des marchés extérieurs.Le gouvernement béninois réitère son engagement à lutter contre toute forme de fraude liée aux intrants agricoles, afin de garantir la sécurité alimentaire et la prospérité des agriculteurs nationaux.Source : Banouto.

Agriculture, Agrobusiness, Recherches et innovations agricoles

PROJET “SANTÉ AU TRAVAIL” À L’UNIVERSITÉ DE PARAKOU : Le personnel sensibilisé sur le thème « Nutrition et santé »

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Santé au travail », le personnel de l’Université de Parakou (Up) a été sensibilisé ce mercredi 29 mai 2024 sur l’hygiène alimentaire. La salle de conférence de l’Université a servi de cadre pour cette activité. Suivez ici l’intégralité du compte rendu de la cellule de communication de l’Up. Malik SOULEMANE Le personnel édifié désormais sur l’hygiène alimentaire. Depuis 2021, la santé du personnel de l’Université de Parakou demeure une priorité de l’équipe rectorale dirigée par le Professeur Bertrand Sogbossi Bocco. Ainsi, dans le cadre du projet « Santé au travail », le personnel a bénéficié ce mercredi 29 mai 2024 au sein de l’Université, d’une séance de sensibilisation sur le thème de « Nutrition et santé ». La rencontre animée par le Dr Alassani Adébayo, interniste, s’est déroulée en présence du Recteur, Bertrand Sogbossi Bocco, de la Vice-rectrice, Professeur Yvette Onibon Doubogan, du Professeur Albert Comlan Dovonou, du Dr Fabien Gounongbe, du partenaire ‘’Nsia Assurances’’et des membres de la communauté. Comment être en bonne santé pour mieux travailler ? Comment manger pour être en bonne santé ? Sont les deux questions qui ont circonscrit les échanges. Tout humain s’alimente, une alimentation qui va de la fourche à la fourchette et la nutrition est un processus qui englobe la digestion, l’absorption, l’élimination et ses effets sur le fonctionnement de l’organisme. Ainsi, l’essentiel de l’intervention du Dr Adébayo Alassani a porté sur les différents aliments de nos assiettes et leurs effets dans l’organisme. Pour lui, le sel, le sucre, l’alcool, les matières grasses, les fruits, les légumes, les féculents, les légumineuses, les viandes et substituts sont les principaux aliments nécessaires à la santé. Mais, l’interniste a fait remarquer que pris en excès, lesdits aliments peuvent causer l’hypertension artérielle, le cancer gastrique, l’obésité, les dyslipidémies, et les légumes sont une exception. En outre, il a indiqué quelques proportions à consommer au cours du repas notamment, 1 verre de vin par jour, 5 ml d’huile, la portion de féculents correspondant à la taille du poing et un œuf par jour. De même, il a exhorté les participants à veiller sur la qualité des aliments et l’adoption de bons comportements. Une assiette équilibrée comprend quatre éléments : les légumes, les féculents, les viandes ou substituts et les fruits, a-t-il laissé entendre. Il a clos sa présentation par la pyramide alimentaire dont la base est l’activité physique journalière, suivi des légumes, les fruits et viandes. Et, les réponses aux questions ont permis de dissiper les inquiétudes des participants. Le Recteur, Professeur Bertrand Sogbossi Bocco a mis un terme à la sensibilisation par des remerciements à l’endroit des médecins, des participants, avant de les inviter à la séance hebdomadaire de sport qui se tient tous les mercredis soir à partir de 17 heures 30 minutes.Vive la santé au travail ! Source Cellule com./Up

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CÉLÉBRATION DE LA QUARANTIÈME JOURNÉE NATIONALE DE L’ARBRE : 5 000 plants seront mis en terre par « Pjud-Bénin Ong »

Chaque premier juin le Bénin célèbre la journée nationale de l’arbre. Le thème de cette année est « Restauration des forêts et innovation ». Pour le compte de cette 40è édition, Promotion jeunesse unie pour le développement (Pjud-Bénin Ong) prévoit de mettre en terre 5 000 plants. Malik SOULEMANE L’importance de l’arbre n’est plus à démontrer. C’est pourquoi chaque premier juin les populations béninoises sous l’égide du ministère en charge de l’environnement se mobilisent pour mettre en terre des milliers d’arbres. Pour le compte de cette année Pjud Bénin Ong sacrifie à la tradition. Cyrille Ayéwomu Djowamon, Agro socio économiste de développement, est le Directeur exécutif de cette Ong. L’objectif stratégique de Pjud-Bénin Ong c’est de contribuer à créer des synergies entre les acteurs et à accompagner le développement durable, équitable et participatif, la bonne gouvernance et l’émergence d’un leadership de qualité au sein des communautés dans un environnement où les ressources naturelles sont gérées avec responsabilité. A l’horizon 2050, Pjud-Bénin Ong se veut être une organisation rayonnante et performante portée par une jeunesse béninoise solidaire, entreprenante qui a pour objectif d’assurer durablement le développement socioculturel et le bien être des communautés. L’importance de l’arbre pour Pjud-Bénin Ong Les arbres comme presque tous les végétaux, sont des organismes autotrophes. Ils fabriquent leur propre nourriture leur permettant ainsi de croître, se reproduire et transmettre leurs caractéristiques aux prochaines générations de végétaux par les gênes. L’arbre est un producteur d’oxygène. Les arbres fournissent de la nourriture aux hommes et aux animaux, rendent l’air plus respirable en filtrant les particules nocifs et réduisent le Co2 dans l’atmosphère. En effet, avec leur fonction de photosynthèse, ils sont qualifiés de producteurs d’oxygène. En absorbant le dioxyde de carbone de l’air (Co2), les arbres libèrent de l’oxygène, ce qui est essentiel à la survie de nombreuses espèces, y compris l’espèce humaine. Les arbres atténuent les bruits de la ville, purifient l’air que nous respirons et nous procurent ombre, fraîcheur et du bien-être. États des lieux de la journée de l’arbre La journée de l’arbre, à l’origine, a été initiée en 1872 par Julius Sterling Morton, secrétaire à l’Agriculture des Etats-Unis. Seulement qu’à cette période, on parlait plus d’une fête, que d’une journée. Elle a été instituée au Bénin en 1984 par décret N°85-291 du 02 juillet 1984. Au Bénin, nous en sommes donc à la 40è édition cette année. «En terme de bilan, je dirai que dans tous les cas, c’est une journée qu’il fallait instituer parce que notre planète suffoque et attend de notre part des actions.» rassure le De Pjud. Et « Aujourd’hui, planter des arbres est le meilleur moyen de donner du répis à la planète en surchauffe.» a-t-il poursuivi. Selon lui, le bilan n’est pas difficile à faire. A son avis, ça se voit qu’on peut faire mieux. Car si du point de vue ‘’quantité’’ on peut parler de plusieurs millions d’arbres mis en terre, le suivi, aspect important pour un réel impact ne bénéficie pas de la même attention. Mais de plus en plus de voix s’élèvent pour attirer l’attention sur cet aspect. Pjud en action Promotion jeunesse unie pour le développement (Pjud Bénin Ong) avec ses partenaires, Fonds national pour l’environnement et le climat (Fnec), le Fonds international pour le développement agricole (Fida), l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), notamment prévoit mettre en terre et suivre près de 5 000 arbres cette année. « C’est notre contribution, oui, nous le reconnaissons très modeste par rapport à l’enjeu. Nous invitons, chaque béninoise et chaque béninois à planter en ce jour au moins un arbre. C’est un geste utile et de grande portée aujourd’hui.» a lancé Cyrille Djowamon à l’endroit de la population béninoise.

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