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UNIVERSITÉ DE PARAKOU: Lancement réussi pour la journée de l’étudiant agronome édition

Le jeudi 16 mai 2024 s’est tenue dans l’enceinte de l’Université de Parakou (Up) la cérémonie de lancement de la Journée de l’étudiant agronome (Jea) organisée par l’Association des étudiants de la faculté d’agronomie de Parakou (Aefap). Cette cérémonie a été ouverte officiellement par le Doyen de la Faculté d’agronomie (Fa), Professeur Valérien Amégnikin Zinsou. Au programme, plusieurs activités sont prévues, notamment la foire agronomique, dans le cadre de cette journée. Mouleykatou SOULEYMANE Les étudiants de la Fa célèbrent la Journée de l’étudiant agronome édition 2024. Cette journée est organisée par l’Aefap, avec le soutien du décanat de la Fa de l’Up. La cérémonie de lancement des activités de cette journée a connu la présence de diverses personnalités et responsables de la Fa. Au nombre des personnalités et responsables ayant pris part à cette cérémonie, on note le Vice-doyen de la Fa, Professeur Érick Azando, le Coordonnateur des Masters, Dr Gilles Nago, le Chef du département d’Aménagement et de gestion des ressources naturelles (Agrn), Dr Gérard Gouwakinnou et des enseignants. On note également la présence des communicatrices Dr Marietta Gonroudobou et Dr Émilie Assedé, la présidente de l’Aefap, Samirath Chabi Yoruba, et son équipe ainsi que les étudiants de la Fa qui ont rehaussé de leur présence la Jea. Au cours de cette cérémonie, plusieurs communications ont nourri les échanges. En effet, la communication sur le thème « Technologie et entrepreneuriat agricole : défis et opportunités », présentée par Dr Marietta Gonroudobou, fondatrice de l’entreprise Agro Hikari, a souligné les avantages du numérique dans le domaine de l’entrepreneuriat. La promotrice d’Agro Hikari a illustré, dans son exposé, comment le numérique lui a permis de rendre son entreprise plus visible et d’atteindre un large public. Elle n’a pas manqué, pour finir, de prodiguer des conseils aux étudiants présents. A sa suite, le point focal de la cellule genre de l’Up, Dr Émilie Assedé, a entretenu l’assistance sur le sujet du « Harcèlement sexuel en milieu universitaire : les cas qui font école ». Cette communication a permis à l’experte genre de sensibiliser les participants sur ce fléau, en faisant la lumière sur les cas les plus courants dans les universités. Elle est revenue, dans son exposé, sur les lois et mesures existantes au Bénin pour lutter contre ce phénomène dégradant et indigne. Elle a terminé sa communication par des recommandations aux étudiants afin d’éviter les situations compromettantes. Pour ce qui concerne les opportunités de formations en Master à la Fa, le Coordonnateur des Masters, Dr Gilles Nago, a profité de l’occasion pour présenter le projet de Professionnalisation et renforcement de la formation pour les systèmes de production durable à base de coton (Prefosyc) et les offres de formations qu’il comporte pour les étudiants. Le Prefosyc est financé par l’Agence française de développement (Afd) et ses offres de formations en Masters débuteront l’année académique prochaine. Il faut noter qu’une foire agronomique est organisée dans le cadre des manifestations de cette journée ainsi qu’une soirée de gala programmée pour le samedi 25 mai prochain. La Miss agro 2024 sera élue au cours de cette soirée de gala.

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RACONTER LE QUOTIDIEN DES VILLAGES DU BORGOU PAR DES PHOTOS-HISTOIRES: Un projet novateur qui tient à cœur Michael Brüntrup

Les villages sont souvent invisibles dans les journaux et sur l’internet. Les rares fois qu’on parle d’eux c’est pour raconter seulement des accidents ou catastrophes qui y sont survenus. Au demeurant, les habitants des villages ont un quotidien, des valeurs, des luttes et des solutions à partager avec le reste du monde. C’est donc pour découvrir les villages autrement que l’Agroéconomiste allemand Michael Brüntrup a initié un projet de photos-histoires dans les villages de Kinnoukpannou (Commune de Tchaourou), Simpérou (Commune de Banikoara) et Suya (Commune de Nikki) en distribuant des caméras numériques à quelques photographes ruraux vivant dans ces villages. Malik SOULEMANE Tout a commencé lors de ses travaux de thèse qu’il a réalisés dans le grand Borgou au Bénin entre 1990 et 1992. Michael Brüntrup est un Agroéconomiste d’origine allemande et très passionné des communautés rurales du grand Borgou (actuellement éclaté en Borgou et Alibori). Pendant ses travaux de thèse, il prenait systématiquement des photos dans les villages montrant leur quotidien. Après cette période il se rendait de temps en temps dans ces villages et continuait à prendre des photos avec à l’idée de faire des photos-reportages. Mais se rendant compte qu’une histoire racontée par ceux qui l’ont vécue a plus d’impact que lorsqu’elle est racontée par tierce personne, il a réorienté son idée autrement en impliquant les habitants de ces villages. C’est ainsi qu’il a distribué en 2023 de petites caméras numériques à des photographes ruraux à raison de 4 à Kinnoukpannou et 2 à Suya. C’était au cours d’un petit atelier au cours duquel le mode d’utilisation de ces caméras et les règles fondamentales de photographie ont été expliqués aux bénéficiaires. Une fois bien formés, les bénéficiaires sont appelés à raconter eux-mêmes des histoires autour des photos qu’ils font au sein de leurs communautés respectives. Pour une bonne organisation des opérations sur le terrain, le Groupe d’étude et de recherche sur l’environnement et le développement (Géred Ong) est chargé de collectionner ses photos et les conserver avec la complicité de Michael Brüntrup. Il faut noter que Michael est inspiré par l’impact du site « humains of New York » où les habitants de New York racontent eux-mêmes leurs propres histoires avec des internautes. Toujours préoccupé par la qualité des photos à réaliser, le mardi 07 mai 2024 au cours d’un petit atelier, auquel il a associé les responsables de Géred Ong à savoir le Président du conseil d’administration, Zimè Yérima Ali, et le Directeur exécutif, Léonce Sacca, ainsi que deux étudiants de Master 2 de la Faculté d’agronomie de l’Université de Parakou, Fagnisse Prystill et Aboudou Hadjirou, et le journal Daabaaru agri, représenté par Soulémane Abdoumalik, il leur a changé les anciennes caméras contre d’autres plus performantes en qualité. Au cours de cet atelier les règles fondamentales de photographie ont été rappelées et mode d’utilisation des nouvelles caméras présenté par le porteur du projet photos-histoires. A cette même occasion, les meilleures photos prises par ces photographes ruraux ont été partagées avec tous les participants et des débats ont été animés autour de ces photos en vue d’améliorer les prochaines. Les travaux se sont poursuivis le samedi 11 mai 2024 avec la visite dans les villages de Kinnoukpannou et de Suya où des interviews ont été réalisées pour démarrer déjà les premières photos-histoires. En effet, ces photos-histoires doivent se construire autour des problèmes qui se posent au quotidien dans les villages, des histoires personnelles d’héroïsme des habitants et des activités agricoles et extra agricoles menées dans les villages. Michael Brüntrup ambitionne de diffuser ces photos-histoires sur l’internet avec l’accord des concernés et de participer avec celles-ci aux concours comme ceux qu’organise « Global Landscape Forum ».

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MALI/CAMPAGNE AGRICOLE 2024-2025: Le gouvernement malien augmente le prix du coton-graine

Dans un communiqué datant du 30 avril 2024, le gouvernement malien a annoncé une augmentation du prix d’achat du coton-graine conventionnel. Le gouvernement par cette mesure entend soutenir les producteurs de l’or blanc. Mouleykatou SOULEYMANE Au Mali, le prix d’achat du kilogramme du coton-graine conventionnel au titre de la campagne agricole 2024-2025 a été fixé à 300 Fcfa. Contre 295 Fcfa lors de la précédente campagne, soit une hausse de 5 Fcfa. Cette revalorisation du prix d’achat de coton-graine s’inscrit dans le cadre des différentes mesures prévues par le gouvernement pour soutenir ses producteurs. Ce prix bord champ du coton-graine conventionnel malien est identique à celui du Bénin, fixé depuis le 17 avril dernier. Par ailleurs, les autorités du Mali ont également annoncé les prix d’achat des intrants agricoles subventionnés, dont l’engrais. Ainsi, le sac de 50 kg d’engrais minéraux sera vendu aux cotonculteurs à 14 000 Fcfa au lieu de 19 000 Fcfa à la campagne précédente, et 3 000 Fcfa pour les 50 Kg d’engrais organique. D’après le premier ministre Choguel Maïga, le gouvernement malien ambitionne de porter la production nationale de coton à plus de 765 000 tonnes au terme de cette nouvelle campagne cotonnière. A noter qu’en attendant les résultats définitifs de la campagne de 2023-2024, les dernières estimations révélées en décembre 2023 faisaient état d’une récolte de 690 000 tonnes. Il faut souligner que, le Mali est l’un des plus gros producteurs de l’or blanc en Afrique, avec le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

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BENIN/CAMPAGNE AGRICOLE 2024: Importance du calendrier agricole pour les agriculteurs

La planification des opérations culturales reste capitale pour une campagne agricole fructueuse. Dans une interview accordée à notre rédaction, l’ancien doyen de la Faculté d’Agronomie (Fa) de l’Université de Parakou (Up), Dr Michel Batamoussi donne des précisions. Lisez ci-dessous le contenu de cet entretien. Mouleykatou SOULEYMANE Daabaaru : On parle de l’importance du calendrier agricole au profil des agriculteurs. Dites-nous ce qu’on peut comprendre par le calendrier agricole ? Dr Michel Batamoussi : Un calendrier agricole c’est une planification dans le temps des opérations culturales dévolues à chacune des cultures que vous avez dans votre programme de production. Donc c’est ça le calendrier agricole. Quel est l’importance du calendrier agricole ? Dr Michel Batamoussi : C’est un peu complexe, parce que pour chaque culture, vous avez plusieurs opérations, et à chaque opération une date pour l’effectuer. Donc si vous avez 5 cultures, vous voyez, chaque culture biologique est caractérisée par ses opérations à faire pour la réussir. Donc ici nous serons obligés pour mieux comprendre la question de prendre des exemples parce que tous les calendriers agricoles, c’est à dire toutes les périodes d’exécution des opérations relatives à une culture donnée sont très importantes. Mais dès fois, les producteurs ne le voient pas ainsi. On a pourtant conseillé ils font comme bon leur semble. Or Scientifiquement parlant quand vous ne respectez pas ces calendriers, vous portez préjudice au rendu agricole. Exemple, si nous disons que l’opération de semi du cotonnier c’est telle date et que vous ne respectez pas ça, vous sortez du calendrier et vous portez préjudice au rendement. Parce que le calendrier du semi d’abord est lié à des facteurs comme la température, et l’humidité. En Afrique tropicale nous n’avons pas le problème de température mais dans les pays européens la température joue un rôle très important au même titre que l’humidité en ce qui concerne les dates dessus. Donc étant dans un milieu tropical, nous allons nous baser sur l’humidité. Quand on vous dit que la date de semi du cotonnier c’est telle date, si vous dépassez la date, elle a été conçue en fonction du temps de pluviométrie et du cycle végétatif du cotonnier. Cela veut dire à combien de temps vu les retards pluviométrique dans notre pays, le cotonniers peut accumuler l’humidité nécessaire, l’eau nécessaire pour un bon rendement. Quand vous ne respectez pas la date, ça veut dire que votre cotonniers va consommer peu d’eau en peu de temps et donc ne pourra pas donner le rendement escompté. Si vous allez plus précocement, étant donné que la variété à ses qualités génétiques, si la pluie est normal votre coton va donner à une période où la pluie est existante. La conséquence c’est que vous allez faire la récolte pendant qu’il pleut. C’est ça l’effet du calendrier agricole. J’ai pris l’exemple du coton et par rapport au semi, or il y a plusieurs autres opérations. Il y a le labour, il y a le semi, il y a l’entretien, il y a la récolte. Donc toutes ses opérations là doivent se faire à des dates bien précises. Une fois que cela n’est pas respecté n’attendez pas une bonne récolte. Qui sont en réalité les spécialistes qui devraient établir un calendrier agricole ? Pour établir un calendrier agricole, si nous prenons le cas de notre pays par exemple, dans notre pays l’agronomie est fait de la sorte que la recherche agronomique étudie toutes les cultures, toutes les variétés en ce qui concerne les dates des opérations. Et ils font sortir des articles, des fiches techniques d’application. Ce sont ces fiches d’application que les agents sur le terrain qui appartiennent au Maep mettent en application sous forme de conseil aux producteurs. Voici comment ça se fait. Pour une culture donnée a été entièrement étudiée à l’Inrab et tout ce qui la concerne a été élaboré scientifiquement sous forme de fiche. Ce sont ces fiches qui sont exploitées par les agents de terrain pour donner des conseils aux producteurs. Qui respecte bien les conseils aura de bons rendements, qui ne respecte pas bien n’aura pas de bon rendements. N’importe qui peut-il utiliser les fiches techniques ? Ou a-t-on besoin d’une formation spécifique ? Oui, le niveau d’instruction de nos producteurs à pousser l’Etat, nous aidant, à créer donc cette institut qui élabore tout par rapport à chaque culture et à mis sur le terrain des agents technique d’encadrement pour donner conseil. Si un agriculteur, un producteur est suffisamment instruire il peut exploiter la fiche directement, il peut aller chez les agents ou bien à la direction du Cader ou bien dans les cellules communales pour dire ‘’passer moi le calendrier agricole de telle ou telle culture’’. Il exploite lui-même. Donc, il n’a qu’à respecter les dates. Maintenant, s’il n’a pas ce niveau d’instruction, il y a un conseillé qui est sur place, il n’a qu’à s’adresser à lui. Aujourd’hui, nous avons une désorganisation presque dans la relation producteurs-agents d’encadrement. Et ceci, je le répète toujours  sur  toutes les antennes, à commencer avec l’avènement du Programme d’ajustement structurelles (Pas) qui est arrivé au Bénin après  la conférence des Forces Vives en 1990. Avant ça l’agriculture était bien structurer. Bien structurer en ce sens que  l’encadrement technique quittait de la commune au village. Les conseillers agricoles partaient de la commune à l’arrondissement  et de l’arrondissement aux villages. C’était bien centralisé. Le paysan n’avait pas  de difficulté à appliquer quoi que ce soit en ce qui concerne une culture donnée parce qu’il vit avec l’encadrement technique dans son village. Chaque encadreur avait un nombre de producteurs qu’il suivait. Convaincu que le producteur n’est pas instruit, l’encadreur se déplaçait de maison en maison ou réunissait les producteurs pour leurs dire ‘’ l’arachide, c’est demain, il faut faire labour ; après-demain qu’il faut faire le semi, c’est tel jour qu’il faut mettre l’engrais’’. On leurs dit ça au jour le jour. Mais aujourd’hui ce n’est plus ça. Mais pourquoi ? Parce que le Pas à obliger nos Etats à dégraisser le personnel

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PROMOTION DU MANIOC DANS LA RÉGION DES 2KP: Les producteurs réfractaires aux innovations variétales

Malgré les opportunités marchandes qui se présentent au manioc dans la région Kouandé, Kérou et Péhunco (2Kp) la production ne s’accroît pas. La non-adoption des nouvelles variétés à cycle court par les producteurs serait la cause de cette contre-performance. Malik SOULEMANE Le manioc est très rémunérateur. Néanmoins il peine à s’imposer pour couvrir entièrement la demande des consommateurs. Ils sont nombreux ces consommateurs au Bénin, Nigeria, Ghana, etc. vers qui le manioc produit au Bénin va. La croissance économique inclusive soutenue par la production agricole locale est possible. Et le manioc serait une des alternatives. Même si les obstacles sont nombreux, certains peuvent être surmontés. Ce qu’on recherche comme bonheur ailleurs n’est souvent pas loin de soi. Le « ailleurs meilleur » pourrait se trouver dans le manioc produit chez soi. Le Bénin fait partie des gros producteurs du manioc en Afrique. La région des 2Kp n’est pas en marge de cette production. Le marché d’écoulement y existe et très rémunérateur pour l’ensemble de la chaîne de valeur. Le manioc est l’un des produits agricoles les plus transformés de façon artisanale au Bénin. Ses dérivés les mieux connus dans la région des 2Kp sont le gari, le tapioca et les cossettes. «Actuellement le kilogramme du gari est à 500f et celui de tapioca 675f», renseigne Josué revendeur des dérivés du manioc à Sirarou, commune de N’Dali. Par ailleurs, il précise que «Les prix augmentent parce que l’approvisionnement est difficile à cause de la rareté du manioc». Le marché existe mais les matières premières sont difficiles à trouver ! Contacté pour en savoir mieux sur la filière, le Chef cellule communale (Ccec) de Kouandé, Loukoumane, constate que «La production de manioc n’évolue pas dans les 2Kp malgré le marché d’écoulement qui est disponible». Selon le Ccec, «Le premier problème est que les producteurs utilisent toujours des variétés à cycle long, des variétés dont le cycle de production s’étend jusqu’à deux campagnes agricoles. Et le deuxième problème est la destruction des champs par les bœufs, particulièrement en saison sèche, car généralement le manioc est la seule culture qui passe cette saison avec des feuilles vertes». Les variétés à cycle court comme la Rb Cona 84 ayant un cycle de 6 mois avec un rendement moyen en milieu réel de 25 tonnes par hectare sont vulgarisées. Ces nouvelles variétés existent mais ne seraient pas encore adoptées par la plupart des producteurs. Ils préfèrent les variétés traditionnelles aux innovations. «Les défis seront d’amener les producteurs à utiliser les variétés à cycle court et de sensibiliser les bouviers sur la nécessité d’éviter que leurs animaux détruisent les champs de manioc», recommande le Ccec aux producteurs et éleveurs. Pour donc saisir les opportunités qu’offre le marché du manioc, les producteurs devraient impérativement adopter les nouvelles variétés à cycle court.

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DROITS DES JEUNES FILLES ET FEMMES A LA TERRE AU BÉNIN : Yilaa veut sensibiliser 2 500 bénéficiaires en trois mois

L’initiative des jeunes pour la terre en Afrique (Yilaa) a initié une formation sur la gouvernance foncière et droite à la terre des femmes et jeunes filles les 8 et 9 mars 2024 au Labs la Gv à Cotonou. Cette formation a été l’occasion de réunir des acteurs clés, des experts et des participants engagés de 50 Ong et institutions opérant pour la promotion de l’égalité des sexes et de l’accès équitable à la terre. A terme, Yilaa souhaite impacter 2 500 jeunes filles et femmes dans l’intervalle de trois mois à partir de cette formation. Malik SOULEMANE «La gouvernance foncière, particulièrement orientée vers les jeunes filles et les femmes, s’avère être un pilier crucial du développement durable, de l’agriculture résiliente et de la gestion responsable des terres», renseigne notre source. C’est dans cette perspective que Yilaa a organisé cette formation pour offrir une plateforme essentielle aux jeunes filles et femmes sur leurs droits fonciers. Les allocutions du coordonnateur international de Yilaa, Innocent Antoine Houedji, du Vice-Recteur de l’Université de Parakou, Professeur Mohamed Nasser Baco, de la représentante de Jeunes volontaires pour l’environnement Bénin (Jve-Bénin), du représentant du Projet de préparation de la mise à l’échelle du cadastre national (Ppmec), Dr Damien N’Ledji Gbedji et du Directeur point focal Yilaa Bénin ont marqué la cérémonie d’ouverture. Divers sujets étaient au menu des présentations au cours de ces 48 heures d’échanges. Il s’agit du rôle des acteurs dans l’acquisition des terres, le rôle du cadastre dans la sécurisation foncière, et de la résolution des conflits fonciers. De même lors de la seconde journée, les communications ont porté sur l’accès des femmes au foncier et les droits fonciers des femmes et des filles. Les échanges interactifs ont permis aux participants d’approfondir leur compréhension et de poser des questions pertinentes. Par ailleurs, l’organisation Yilaa a été présentée de manière détaillée aux participants à travers sa mission et sa vision. «La session plénière a été l’occasion pour les participants de formuler des recommandations concrètes. Les participants ont souligné l’importance d’une sensibilisation accrue, de la mise en place de services d’assistance juridique, et de la promotion d’une masculinité positive dans la lutte pour l’égalité foncière. Des recommandations spécifiques à Yilaa ont également été formulées, notamment en ce qui concerne le plaidoyer, la création de réseaux d’entraide, et le renforcement des capacités», précise notre source. La formation a été clôturée avec la remise des certifications aux participantes. Notons que chacune des lauréates fera la restitution à 50 jeunes filles et femmes de sa commune avec l’appui de son organisation. «Nous souhaiterions ainsi impacter 2 500 jeunes filles et femmes dans l’intervalle de trois (03) mois», ambitionne Yilaa.

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FONDS NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE : 68 milliards engrangés entre 2023-2024

Dans sa rubrique « Le Club de l’Économiste », le quotidien l’Economiste a reçu, dans ses locaux, le Directeur général du Fonds national de développement agricole (Fnda) le jeudi 11 avril 2024. L’occasion était donnée à Nicolas Ahouissoussi, Dg/Fnda, de partager son bilan avec les hommes des médias. Malik SOULEMANE Créé par décret n°2017-304 du 21 juin 2017, le Fnda est un outil privilégié conçu dans le Plan stratégique de développement du secteur agricole (Psdsa) 2017-2025 destiné à faciliter aux opérateurs du secteur agricole, l’accès au financement. C’est le 14 juin 2023 que Nicolas Ahouissoussi a été nommé par décret à la tête de ce Fonds pour lui imprimer un nouveau dynamisme. «Depuis que nous sommes là des chiffres ont été atteints, des volets de financement ont été atteints» clame Nicolas Ahouissoussi. Pour y parvenir le Directeur général aurait agi sur trois aspects à savoir : la transparence, la bonne gouvernance et les résultats. Du coup tout a changé dans le sens du progrès pour le Fonds. Le Club de l’Économiste est une plateforme d’échange et de communication. En recevant le Dg Fnda, elle lui offrirait l’occasion d’échanger avec les hommes des médias sur ce qui se fait dans ce Fonds et de pouvoir communiquer sur ses actions et son bilan depuis qu’il a en main cet outil privilégié destiné à faciliter aux opérateurs du secteur agricole l’accès au financement. Le Dg Nicolas Ahouissoussi a ainsi saisi la balle au bond et a présenté des chiffres sans commune mesure. En effet, «De 2020 à 2022, soit en 36 mois d’exercice (période du Dg Valère Houssou, Ndlr), le Fnda a engrangé 11 milliards de francs Cfa. De 2023-2024 (sous l’actuel Dg, Ndlr) soit en un an, le Fnda a engrangé 68 milliards de francs Cfa à son actif. Un bilan pour lequel le Dg ne cache pas sa satisfaction. Outre le Dg est-ce que les acteurs du secteur agricole ont la même satisfaction que lui ?

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BENIN/PREMIÈRES PLUIES A PARAKOU : Voici les opérations culturales à mettre en place

Premières pluies d’avril dans la ville de Parakou. Les agriculteurs de la ville et ses environs enthousiastes pour déjà semer. Cependant les agents de la cellule communale de Parakou de l’Agence Territoriale de Développement Agricole Pôle 4 (Atda4), attirent l’attention des uns et des autres sur quelques points. Mouleykatou SOULEYMANE L’agriculture pluviale qui dépend entièrement des précipitations pour son apport en eau, constitue le type d’agriculture le plus répandu au Bénin. Et les premières pluies enregistrées ces jours-ci dans la cité des Kobourou n’ont pas laissé les uns et les autres indifférents. Surtout dans le rang des agriculteurs la survenue de ces précipitations a suscité des réactions et mouvements dans les champs. En effet, il existe des cultures propices que les agriculteurs peuvent déjà mettre en place par ce temps après le déblayage de leurs terres cultivables. Selon Diane Gnitangni, Technicienne Spécialisée dans les filières en Diversification d’Origine Végétale (Ts Dov) à l’Atda 4 de Parakou les agriculteurs «en faisant recours aux expériences de la pluviométrie des années antérieures dans leur zone agricole peuvent déjà mettre en terre le maïs de variétés précoces, le Citrullus Sp appelé chez nous « agoussi » et l’arachide». Sachant que le Citrullus Sp est une culture à cycle court qui ne nécessite pas une grande quantité d’eau. Ainsi que le maïs de bouche ou maïs précoce qui est récoltable environ deux mois après semi. C’est ce maïs que les bonnes dames vendent grillé ou bouillie aux abords des voies dès le mois de juin. Du côté des producteurs, la plupart ont déjà investi leurs champs. C’est le cas de P. G. un agriculteur périurbain de la ville de Parakou qui a déjà semé une partie de son maïs. Ou encore Maman Samson une agricultrices rencontrer dans les environs de Korobororou qui a mise en terre le Citrullus Sp. Par ailleurs, la période est également propice pour les acteurs producteurs d’anacarde. Selon Yacoubou Soumanou, Technicien Spécialisé (Ts) dans la filière anacarde à l’Atda 4 de Parakou, ces derniers devraient déjà commencer à acheter leurs plants d’anacardiers greffés pour pouvoir mettre ça en place dès le début des pluies. Au lieu d’attendre les subventions qui malheureusement n’arrivent pas à temps. Ce faisant, «nous allons enregistrer moins de mortalité et les plants vont résister pendant la sécheresse. Parce que la saison des pluies dure autant que la saison sèche. Donc compte tenu de ça le plant aura le temps de bénéficier de l’humidité et grandir normalement en attendant que la sécheresse ne vienne. Et vous allez voir, ça va développer des résistances pour pouvoir traverser cette période-là», a expliqué Yacoubou Soumanou Ts/Anacarde Parakou. Enfin, malgré les aléas climatiques qui secouent le monde agricole et qui limitent les actions des producteurs, l’espoir reste permis lorsque les bonnes actions sont exécutées au bon moment et au bon endroit.

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DÉMARRAGE DE LA CAMPAGNE AGRICOLE 2024-2025 : Les Ace Maep radiés en 2016 exigent leur participation

Le collectif des anciens Agents contractuels de l’État (Ace) radiés du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep) est une fois encore monté au créneau ce vendredi 12 avril 2024. Le collectif a exigé la réintégration de tous les Ace radiés en 2016 au président Talon lors de leur point de presse tenu dans la salle de conférence du Maep. La Cstb, le Synatrader étaient à leurs côtés. Ulrich DADO TOSSOU Radiés depuis octobre 2016, les ex-Ace-Maep se retrouvent au bord du gouffre. Au nombre de 1045 dans le temps, ils sont désormais environ 800 agents à survivre encore. «Nous avons appris le décès tragique de plusieurs de nos anciens collègues dont certains étaient des piliers de leurs familles et de leurs communautés. Nous sommes convaincus que ces décès sont directement liés au licenciement et aux difficultés économiques et sociales qui en ont découlé. Ce qui a réduit aujourd’hui notre effectif de 1045 à environ 800 agents», affirme Allasane Adamou, porte-parole du collectif des agents radiés. Ils implorent l’indulgence du chef de l’État Patrice Talon et de son gouvernement à se pencher sur leurs situations qui a assez duré. «Nous implorons la clémence du chef de l’État Patrice Talon et son gouvernement, la réintégration des Ace du Ministère de l’agriculture, radiés en octobre 2016», implore-t-il. Il est convaincu que les compétences et l’expertise de ces agents réunies pourraient maintenir et améliorer la performance du secteur agricole au Bénin dès cette nouvelle campagne agricole. «Ces agents ont des compétences et une expertise précieuse dans le domaine agricole. Leur réintégration permettra au Ministère de l’agriculture de bénéficier, et de leurs expériences et de leur savoir-faire. Contribuer au développement du secteur agricole béninois. Ils pourraient jouer un rôle important dans la mise en œuvre des politique agricole du gouvernement», laisse entendre le porte-parole des Ace licenciés. Kassa Mampo, secrétaire général de la Confédération du syndicat des travailleurs du Bénin (Cstb) a réaffirmé son soutien à ces agents. Il plaide en faveur des ex-Ace-Maep. «Nous demandons au président Patrice Talon et à son gouvernement de voir le social, de voir ces messieurs et ces dames qui sont en train de souffrir depuis des années. Et de savoir qu’ils comblaient un vide qui est encore là. Sur cette base, la Cstb vous soutient et vous demande à vous faire entendre partout» a-t-il fait savoir. Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du développent, rural (Synatrader), Anato Aymar, compte sur l’engagement des Ace pour réussir cette revendication. «Je voudrais sincèrement pouvoir compter sur vous, sur votre engagement. Lorsqu’on s’engage dans cette affaire, il faut vraiment  certain courage pour aller jusqu’au bout. Il aura certainement des épines sur la voie, il aura certainement quelques obstacles. Mais je vous prie de rester soudé afin que nous puissions vraiment réussir cet objectif (…)», confie-t-il. Il faut noter que ces agents prévoient des meetings au Maep le 23 avril 2024. Vu le timing choisi en prélude à la nouvelle campagne agricole, leurs exigences sont claires. Ils veulent être réintégrés pour prendre part au démarrage de la campagne agricole 2024-2025. Source: Cristal News

Agriculture, Agrobusiness, Droit et politiques agricoles, Écho de nos fermes, Edito, Environnement, Nutrition et Santé

Daabaaru Agri, pour un futur qui pousse. Une équipe dynamique prête à donner le meilleur

Daabaaru Agri porté dans le sein de la société de presse et de communication Bok Sarl est né. C’est une presse thématique qui aborde des questions d’agriculture, nutrition, santé, changement climatique, foncier rural, etc. Avec des rubriques Tebo N’Gari, Agriculture et Chiffres et Femmes et Agriculture, ce joyau est animé par des agronomes ayant des connaissances solides en journalisme. Né pour répondre à un besoin pressant de la société, Daabaaru Agri se veut incontournable pour l’ensemble des acteurs du secteur auxquelles il compte se spécialiser. Malik SOULEMANE Jamais deux sans trois. Après avoir engrangé des succès avec le quotidien « Daabaaru » et « Daabaaru Tv », Barnabas Orou Kouman, Président directeur général (Pdg) de la société de presse et de communication Bok Sarl veut rééditer l’exploit pour une troisième fois. En effet, Daabaaru Agri est né au sein de cette agence référence de la communication dans le septentrion pour contribuer au développement agricole du pays. C’est un hebdomadaire qui paraît tous les mercredis pour mettre en lumière les réalités ignorées du monde agricole. Il vise également à mettre en relation les producteurs du Bénin avec leurs pairs de l’Europe. Une mission spécifiqueDaabaaru Agri c’est une presse thématique pour rapporter et analyser l’actualité agricole dans le septentrion, au Bénin et en Afrique de manière générale. Il est spécialisé sur les questions d’agriculture, de nutrition, de santé et surtout du changement climatique. Aux maux que laissent le changement climatique dans nos communautés rurales, Daabaaru Agri mettra des mots afin d’informer le public et que les gouvernants et les partenaires agissent plus vite au profit de ces communautés. Daabaaru Agri c’est aussi des rendez-vous réguliers sur les rubriques « Tebo N’gari », « Agriculture et Chiffres » et « Femmes et Agriculture ». La force de Daabaaru AgriUne mission, des hommes et des moyens, dit-on. Daabaaru Agri est animé par une équipe composée des spécialistes agronomes avec des connaissances solides en journalisme presse écrite. Prenez donc le rendez-vous chaque mercredi avec des rubriques « Tebo N’gari » pour lire des histoires personnelles des producteurs, « Agriculture et Chiffres » pour lire l’évolution en chiffres du secteur, « Femmes et Agriculture » pour lire le rôle de la femme sous toutes ses formes (entrepreneuriat, innovation, etc.) dans le secteur agricole, etc. Daabaaru Agri aborde des domaines diversifiés et variés du monde agricole pour informer autrement. Il ne vous reste maintenant qu’une seule adresse chaque mercredi, c’est Daabaaru Agri sis au quartier Wansirou, carrefour aérodrome, immeuble Daabaaru, Parakou aux (+229) 95954268/63066306.

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