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GESTION FINANCIÈRE AGRICOLE: L’Iprd outille les étudiants et diplômés de l’Uac

Le mercredi 30 octobre 2024, la Division Insertion Professionnelle et Relations avec les Diplômés (Iprd) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) a accueilli dans l’amphithéâtre Fakambi une conférence sur le thème « Notions d’éducation financière pour les acteurs agricoles ». L’événement, visait à sensibiliser les étudiants et diplômés à une gestion plus rigoureuse de leurs finances dans un cadre agricole, avec des outils pratiques pour une meilleure gestion des ressources. Mouleykatou SOULEYMANE La conférence, animée par Télesphore Agale, consultant et formateur en agrobusiness, ainsi qu’expert en finance agricole, visait à sensibiliser les participants à l’importance d’une gestion financière rigoureuse, particulièrement dans le secteur agricole. Balbine Hounfodji, assistante à l’Iprd, a précisé que l’objectif de cette initiative était « d’inciter les apprenants à adopter une meilleure gestion de leurs finances », rapporté par le média Agraùtime ; afin de renforcer leur autonomie financière. La rencontre a été marqué par une atmosphère interactive et conviviale, où de nombreux échanges ont eu lieu entre l’expert et les participants. Les questions posées ont permis de clarifier plusieurs points pratiques liés à la gestion financière dans l’agriculture. À la fin de la conférence, chaque participant semblait avoir acquis une vision plus claire des défis financiers auxquels font face les professionnels du secteur. Selon le même média, lors de sa présentation, Télesphore Agale a rappelé que l’éducation financière repose sur « la gestion de l’argent ». Pour atteindre cet objectif, il est crucial de « créer un calendrier saisonnier, de fixer des objectifs financiers, d’établir un budget et de contrôler les dépenses », a-t-il expliqué. Il a également insisté sur l’importance d’établir des objectifs financiers selon la méthode Smart : « Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporels », a précisé l’expert. « En connaissant vos objectifs financiers, vous serez mieux à même de définir vos sources de revenus et de hiérarchiser vos dépenses », a ajouté Télesphore Agale. Les étudiants présents ont manifesté leur satisfaction à l’issue de la formation, mettant en avant l’importance de la gestion des ressources dans leurs projets d’entrepreneuriat agricole. « Cette session m’a permis de réaliser qu’il est crucial de bien gérer tant mes revenus que mes dépenses », a témoigné Justice Bonou, étudiant en master d’agroéconomie. De son côté, Rachidath Lafia Tamou, étudiante en entrepreneuriat agricole, a souligné : « Je suis ravie d’avoir suivi cette formation, elle m’a permis de mieux comprendre les enjeux de la gestion des dépenses, de l’élaboration d’un budget, des investissements et de tout ce qui concerne la finance dans une entreprise. » Il faut noter que la Division Insertion Professionnelle et Relations avec les Diplômés (Iprd) joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des étudiants et diplômés de la Faculté des Sciences Agronomiques. Selon Balbine Hounfodji, « l’Iprd aide les étudiants à réussir leur insertion professionnelle en les préparant à relever les défis du marché du travail », rapporté par Agratime. Créée en 2022, l’Iprd a mis en place divers programmes visant à renforcer les compétences des étudiants et à faciliter leur intégration dans le monde professionnel. Ces initiatives incluent des sessions de renforcement des capacités, un accompagnement à l’entrepreneuriat, des opportunités de stages et des partenariats avec des acteurs du secteur.

Agriculture et chiffres, Agrobusiness

CONSOMMATION DE RIZ IMPORTÉ EN AFRIQUE: Le continent importera 41% d’ici 2033 face à la demande croissante

Face à une demande croissante de riz en Afrique, la production locale peine à suivre le rythme, poussant le continent vers une dépendance accrue aux importations. Malgré les efforts entrepris, l’Afrique pourrait représenter 41 % des achats mondiaux de riz d’ici 2033. Ce constat, souligné par un récent rapport de l’Ocde-Fao, met en lumière l’urgence pour le continent de renforcer sa souveraineté rizicole et de répondre à ce défi alimentaire stratégique. Ulrich DADO TOSSOU Le riz, deuxième céréale la plus cultivée et troisième la plus consommée en Afrique, joue un rôle clé dans la sécurité alimentaire du continent. Cependant, malgré des efforts considérables à l’échelle nationale et régionale, la production locale reste insuffisante pour satisfaire la demande croissante. Selon le récent rapport Ocde-Fao sur les perspectives agricoles 2024-2033, la dépendance de l’Afrique aux importations de riz est appelée à s’intensifier, représentant jusqu’à 41 % des achats mondiaux d’ici 2033, soit plus de 26 millions de tonnes. Actuellement, l’Afrique importe environ 17 millions de tonnes de riz chaque année, ce qui correspond à 32 % des importations mondiales. Ce chiffre devrait augmenter avec la croissance démographique et l’évolution des habitudes alimentaires. En effet, la consommation de riz par habitant devrait passer de 25,1 kg en 2023 à 28,5 kg en 2033, soit un taux d’augmentation annuel de 0,79 %. Ce phénomène est alimenté par la croissance de la population africaine, qui pourrait atteindre 1,69 milliard d’individus d’ici 2030, exerçant une pression accrue sur les systèmes agricoles locaux. Au sein de la région ouest-africaine, qui concentre 60 % des surfaces rizicoles du continent, le Nigeria se démarque comme le plus grand importateur. D’ici 2033, ses importations de riz pourraient presque doubler pour atteindre 4 millions de tonnes, rivalisant avec les prévisions d’importations de la Chine. Face à cette dépendance, la production locale pourrait néanmoins être améliorée, notamment grâce au développement de l’irrigation. Aujourd’hui, environ 80 % de la culture du riz en Afrique dépend des précipitations, ce qui rend la production vulnérable aux aléas climatiques. Or, les infrastructures d’irrigation permettent de doubler, voire tripler les rendements. Par exemple, au Nigeria, seulement 17 % des 4,2 millions d’hectares de terres rizicoles sont équipés pour l’irrigation. Au Sénégal, le potentiel hydroagricole de la Vallée du fleuve Sénégal pourrait produire entre 5 et 7 tonnes de riz par hectare avec une irrigation contrôlée, contre 2 tonnes dans les zones pluviales. Le Mali possède également 2,2 millions d’hectares de terres potentiellement irrigables, mais seuls 36 % sont actuellement exploités. Consciente des défis posés par la dépendance aux importations, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a annoncé en octobre 2024 une stratégie de 19 milliards de dollars pour renforcer la production rizicole dans la région d’ici 2035. Ce plan prévoit des investissements massifs dans le stockage, la transformation, l’approvisionnement en engrais et semences, avec pour ambition de sécuriser la chaîne de valeur rizicole et de réduire la dépendance aux importations. L’Afrique se trouve à un tournant crucial pour atteindre une souveraineté rizicole. Bien que les prévisions actuelles indiquent une hausse de la dépendance aux importations, des initiatives comme celle de la Cedeao montrent qu’il est encore possible d’inverser la tendance. Si les investissements prévus sont réalisés et que des politiques de soutien au développement de l’irrigation et des infrastructures agricoles voient le jour, l’Afrique pourrait renforcer sa résilience alimentaire et réduire sa dépendance aux marchés internationaux.

Agrobusiness, Droit et politiques agricoles

KARITÉ EN AFRIQUE DE L’OUEST: Le Bénin étouffé par la flambée des prix

La chaîne d’approvisionnement du karité en Afrique de l’Ouest est bouleversée par des restrictions commerciales imposées au Burkina Faso et au Mali, plaçant le Bénin en première ligne d’une flambée des prix sans précédent. Alors que la demande internationale se reporte sur les producteurs béninois, les petites unités de transformation locales peinent à faire face à des coûts de plus en plus élevés, menaçant la stabilité de la filière et l’avenir des acteurs locaux. Ulrich DADO TOSSOU Pris en étau par des restrictions commerciales et une demande croissante, le secteur béninois du karité fait face à une crise inédite, où la flambée des prix met en péril les petits transformateurs et la stabilité du marché local. La récente décision du Burkina Faso, suivie par le Mali, d’interdire l’exportation de karité a entraîné des perturbations sans précédent sur le marché ouest-africain. Ces mesures, adoptées respectivement le 18 septembre et le 3 octobre, ont redirigé la demande régionale vers les autres producteurs, et le Bénin est désormais en première ligne. Selon le dernier rapport de N’kalô, publié le 24 octobre, les prix bord-champ de l’amande de karité ont grimpé en flèche, atteignant entre 450 et 490 FCFA le kilogramme dans plusieurs régions béninoises, soit trois fois plus qu’en août dernier. Les interdictions d’exportation au Burkina Faso et au Mali ont provoqué un afflux de demandes d’exportateurs vers le Bénin. Les acheteurs étrangers, venant principalement de pays voisins comme le Ghana et le Togo, se pressent dans les départements du Borgou, de l’Atacora, de la Donga et des Collines pour acheter des amandes de karité, poussant les prix à des niveaux records dans les zones frontalières telles que Kalalé, Banikoara et Tchaourou. Dans les autres pays producteurs de la région, comme la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria, les prix ont également augmenté, mais se maintiennent entre 215 et 350 FCFA le kilogramme, un niveau inférieur à celui observé au Bénin. Cette flambée des prix a un impact particulièrement lourd sur les petites unités de transformation artisanales béninoises, qui peinent à s’approvisionner en matières premières. Contrairement aux prix des amandes qui ne cessent d’augmenter, les prix du beurre de karité transformé demeurent relativement stables, créant un déséquilibre entre les coûts d’approvisionnement et les revenus issus de la vente. En effet, le prix d’exportation du beurre de karité oscille entre 2 200 et 2 500 FCFA par kilogramme, alors que les prix locaux varient de 1 300 à 1 800 FCFA. Ce décalage menace la rentabilité de ces unités artisanales, qui sont souvent le moteur économique des communautés locales et emploient majoritairement des femmes. Avec l’augmentation des prix et la réduction des stocks dans les villages, la pression sur la filière ne cesse de croître. Les analystes avertissent que cette tendance pourrait conduire à une pénurie d’amandes de karité, ce qui aggraverait davantage les défis rencontrés par les transformateurs locaux. Cette situation, si elle persiste, pourrait mettre en péril la disponibilité des produits dérivés du karité sur les marchés locaux et internationaux. Face à cette crise, les acteurs de la filière karité appellent les autorités béninoises à intervenir pour stabiliser le marché et protéger les petites entreprises de transformation. Parmi les mesures proposées, l’encadrement des prix et des aides financières pour les transformateurs locaux sont envisagés pour garantir un approvisionnement durable et un équilibre au sein de la chaîne de valeur du karité. En attendant une réponse des décideurs, le Bénin reste confronté à une crise sans précédent dans la filière karité, dont les répercussions pourraient durablement affecter son économie locale et l’équilibre de la production dans toute la région ouest-africaine.

Agrobusiness, Nutrition et Santé

JOURNÉE DE DÉGUSTATION DE PRODUITS LOCAUX À PARAKOU: Les impressions des participants

Dans le cadre du « Mois du Consommons Local », la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin Cci-Bénin a organisé à Parakou des journées de dégustation dédiée aux produits locaux. Chaque jeudi du mois d’octobre, cette initiative rassemble promoteurs de produits locaux et consommateurs pour valoriser le savoir-faire béninois et encourager la consommation de produits du terroir. Une occasion de sensibiliser la population aux avantages du consommer local et de soutenir les entreprises béninoises dans leur quête de reconnaissance. Ulrich DADO TOSSOU Promouvoir les saveurs locales et encourager l’économie béninoise, tel est l’objectif de la journée de dégustation organisée par la Cci-Bénin. Ce jeudi,24 octobre 2024, producteurs et entrepreneurs se sont retrouvés, une fois de plus pour présenter une variété de produits locaux certifiés, dans le but de sensibiliser le public aux atouts du consommer local et de créer un lien direct avec les consommateurs. Dramane Maroufatou, représentant de l’entreprise Amda Sarl, a profitée de l’événement pour faire découvrir des jus de fruits et des sirops de gingembre fabriqués localement. « Nous voulons montrer à la population la différence entre les produits importés et ceux fabriqués ici », a-t-elle expliquée, rappelant l’importance de valoriser les fruits cultivés au Bénin en les transformant en boissons accessibles et de qualité. D. Maroufatou espère voir, pour les prochaines éditions, un espace plus grand afin de permettre à plus de personnes d’interagir avec les entrepreneurs. Ida, promotrice de l’entreprise Africaroma, a quant à elle exprimé le besoin d’une participation plus large de la population pour soutenir les producteurs locaux. « Nous souhaitons que davantage de gens viennent découvrir et apprécier les produits de chez nous », a-t-elle affirmé, encourageant les consommateurs à privilégier les produits béninois. Les visiteurs ont également entendu Bio Salifou, qui a adressé ses remerciements au chef d’antenne de la Cci-Bénin pour cette initiative. « Longue vie à ces efforts qui encouragent le consommer local et mettent en avant le savoir-faire de nos entrepreneurs », a-t-il déclaré, saluant les efforts de la Cci-Bénin pour promouvoir les entreprises locales. Abdou Chahidath, l’une des collaboratrices à l’antenne de Parakou, a rappelé que ce « Mois du Consommons Local » est une initiative nationale visant à promouvoir les produits béninois tout au long du mois d’octobre. Elle a présenté le projet Cci-Qualité, lancé par la Cci-Bénin pour accompagner les entreprises dans le processus de certification de leurs produits, un gage de qualité et de sécurité pour les consommateurs. « Nous mettons à l’honneur les entreprises que nous avons soutenues pour l’obtention de leurs certifications », a-t-elle souligné, ajoutant que cette démarche permet aux producteurs de présenter leurs produits dans des conditions de qualité reconnues. À travers ces événements de dégustation hebdomadaires, la Cci-Bénin espère sensibiliser davantage la population à l’importance de soutenir les produits locaux et de promouvoir le développement des entreprises béninoises. Ce rendez-vous est donc une véritable opportunité pour les entrepreneurs de se faire connaître et de mettre en valeur les richesses locales, tout en renforçant l’économie nationale. La Cci-Bénin invite la population et les opérateurs économique à participer à la prochaine séance de dégustation. Un moment privilégié pour découvrir, déguster et encourager les produits qui témoignent du savoir-faire béninois.

Agrobusiness

2ÈME ÉDITION DU PRIX DE LA QUALITÉ ET DE LA PERFORMANCE: Les candidatures ouvertes jusqu’au 8 novembre 2024

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (Cci Bénin) et l’Agence nationale de normalisation de métrologie et du contrôle qualité (Anm) ont lancé la 2ème édition du Prix de la qualité et de la performance (Pqp). Ce concours, ouvert à toutes les entreprises béninoises, vise à promouvoir la culture de la qualité et à valoriser les produits et services « Made in Bénin ». La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 8 novembre 2024. Ulrich DADO TOSSOU Le Bénin s’engage résolument sur la voie de l’excellence avec le lancement de la 2ème édition du Prix de la Qualité et de la Performance (Pqp). La Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (Cci Bénin), en partenariat avec l’Agence nationale de normalisation de métrologie et du contrôle qualité (Anm), annonce la tenue de la 2ème édition du Prix de la Qualité et de la Performance (Pqp). Ce prix vise à renforcer la culture de la qualité au Bénin, en encourageant les entreprises à adopter des démarches axées sur la qualité. La date limite pour le dépôt des candidatures est fixée au 8 novembre 2024. L’initiative a pour objectif de promouvoir les produits et services de qualité sous le label « Made in Bénin », et de récompenser les entreprises qui se distinguent par leur engagement envers l’excellence. Les entreprises participantes verront leurs performances en matière de qualité publiées dans le Répertoire National de la Qualité, un outil de référence destiné à mettre en avant les bonnes pratiques. Le Pqp a plusieurs objectifs. Il s’agit de promouvoir la culture de la qualité au sein des entreprises béninoises, d’inciter les entreprises à adopter une démarche qualité pour améliorer leurs processus et produits, de valoriser les produits et services de qualité issus du Bénin sur le marché local et international, d’encourager et récompenser les entreprises pour leurs efforts dans l’amélioration continue, et enfin de diffuser les performances des entreprises à travers des publications officielles. Le Pqp est ouvert à toutes les entreprises béninoises désireuses de démontrer leur engagement pour la qualité, qu’elles soient grandes, moyennes ou petites. Les entreprises qui se démarqueront bénéficieront de distinctions qui leur permettront de renforcer leur image et de gagner en visibilité auprès de partenaires potentiels. Elles pourront également intégrer un réseau de leaders de la qualité et bénéficier de formations et d’accompagnements pour améliorer leurs pratiques. Le processus de candidature est entièrement digitalisé. Les entreprises intéressées doivent s’inscrire et soumettre leurs dossiers via la plateforme dédiée « prixqualite.bj ». La documentation complète et les conditions de participation sont disponibles sur le site internet, facilitant ainsi l’accès à toutes les informations nécessaires avant la soumission des candidatures. Pour plus d’informations, les entreprises peuvent consulter la page Web dédiée au Pqp via « prixqualite.bj/contacts ». Le Prix de la Qualité et de la Performance constitue une opportunité pour les entreprises béninoises de démontrer leur engagement en faveur de la qualité et de se positionner comme des acteurs clés du développement économique du pays.

Agrobusiness, Nutrition et Santé

PROMOTIONS DU « CONSOMMONS LOCAL » AU BÉNIN: La Ccib met en avant le manioc et ses dérivés

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (Ccib) a accueilli à son siège, vendredi 18 octobre 2024, une séance consacrée aux opportunités qu’offre le manioc et ses produits dérivés. La rencontre qui entre dans le cadre du mois de consommons local, a réunie différents acteurs de la filière, ainsi que des exposants. Mouleykatou SOULEYMANE Au Bénin, le manioc se révèle être une culture vivrière fondamentale, se transformant en une multitude de produits tels que la farine panifiable, les chips, les biscuits, le gari, le tapioca et l’attiéké. Récemment, une séance organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Benin (Ccib) a permis aux acteurs du secteur de découvrir les potentialités de la filière manioc et de déguster ses divers produits. Selon les informations rapportées par le média « 24 heures au Bénin », Olivier Serge Akpovo, Chef du Projet d’Appui au Développement Agricole et à l’Accès au Marché (Padaam), a mis en lumière les enjeux de la production, de la transformation et de la commercialisation du manioc. Il a souligné les principales contraintes freinant le développement de cette filière. « La vision actuelle, c’est d’améliorer la productivité pour faire passer le rendement moyen de 12,7 tonnes/ ha à 25 tonnes/ ha en racines fraîches dans les Pôles de Développement Agricoles 4, 5, 6 et 7 », a-t-il expliqué, rapporté par le média « 24 heures au Bénin ». Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de faciliter l’accès à des boutures certifiées, à des engrais spécifiques et à des équipements modernes. Vers une industrialisation de la transformation La transformation du manioc est une préoccupation majeure. Olivier Serge Akpovo a souligné que l’accent est souvent mis sur les petites unités artisanales, alors qu’il est nécessaire de développer des unités industrielles et semi-industrielles. Il a informé que trois complexes modernes de transformation sont en construction dans le cadre du Padaam, visant à industrialiser la transformation des racines fraîches en produits à forte valeur ajoutée. Le manioc présente également des opportunités d’exportation. « Le manioc et ses dérivés sont fortement demandés dans les marchés locaux et sous-régionaux, avec des possibilités d’élargir l’exportation vers des pays comme le Nigéria, le Ghana ou le Togo », a précisé le chef du Padaam, rapporté par le même média. Pour Olivier Serge Akpovo, la demande croissante pour des produits comme le tapioca sur le marché international constitue une chance supplémentaire pour les exportateurs, élargissant les horizons au-delà de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, les producteurs, transformateurs et commerçants doivent s’organiser pour avoir une certaine performance autour du développement de la filière du manioc. Valorisation du manioc et appel à l’innovation L’événement a mis en avant plusieurs entreprises béninoises transformant le manioc. Bérénice Sounnouvou, une exposante a souligné les atouts de la farine panifiable ; « La farine de manioc est une excellente alternative à la farine de blé. Elle est naturellement dépourvue de gluten et riche en amidon. (…). Pour les amoureux du consommons local, c’est l’aliment qu’il faut vraiment associer à tout ce que l’on consomme pour une meilleure diversification alimentaire », a-t-elle déclaré, rapporté par « 24 heures au Bénin ». De son côté, Suzanne Amoussou a exprimé le besoin de soutien gouvernemental pour encourager la transformation du manioc en pâtes alimentaires au Bénin. Hyppolite Koukou, Chef du Département Informations et Études Sectorielles à la Ccib, a déclaré que le manioc représente un « trésor de notre terroir ». Selon lui, cette culture est plus qu’une simple filière ; elle est porteuse de croissance et d’opportunités économiques. Il a encouragé les acteurs à saisir les nombreuses opportunités offertes par cette filière en plein essor.

Agriculture, Agrobusiness

POUR UNE MEILLEURE RÉSILIENCE DES PETITS EXPLOITANTS FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE: L’assurance indicielle au Bénin en phase pilote

Face aux défis croissants du changement climatique, le conseil des ministres a approuvé, ce mercredi 23 octobre 2024, une initiative prometteuse : l’assurance agricole indicielle. Ce projet pilote, destiné à accroître la résilience des petits exploitants agricoles, est prévu pour la période 2024-2025. Il vise à protéger les producteurs de bétail, de riz et de coton contre les aléas climatiques, à travers une couverture multirisque. La phase pilote devrait impacter 100 000 petits producteurs dans tous les départements du pays et s’étendra jusqu’à la campagne agricole 2025-2026. Malik SOULEMANE L’agriculture béninoise est particulièrement vulnérable aux inondations et sécheresses, deux phénomènes climatiques qui augmentent en fréquence. Ces risques, en plus de compromettre les récoltes, empêchent les agriculteurs d’accéder aux crédits nécessaires pour investir dans leurs exploitations. Selon le conseil, l’expérience passée de l’Assurance mutuelle agricole du Bénin (Amab) avait montré des limites. Elle ne couvrait pas suffisamment les risques climatiques, et son modèle classique n’avait pas réussi à séduire les acteurs agricoles. Cette fois, l’assurance indicielle promet un modèle plus innovant. Elle repose sur une approche basée sur le rendement agricole, contrairement à l’ancienne méthode centrée sur la pluviométrie. En cas de sinistre, un remboursement automatique est prévu pour tous les producteurs affectés, réduisant ainsi les délais d’indemnisation. L’étude de faisabilité réalisée en 2022 et validée en 2023 a révélé un potentiel intéressant pour l’adoption de ce type d’assurance, en tirant parti des enseignements de l’expérience Amab. Le principal avantage de cette assurance réside dans sa capacité à offrir une protection fiable et rapide aux petits exploitants. En réduisant les risques, elle pourrait permettre aux agriculteurs d’avoir plus facilement accès au crédit agricole, un obstacle majeur jusqu’à présent. Par ailleurs, la subvention prévue pour les premières années de mise en œuvre est un atout considérable. Elle permettra aux producteurs de se familiariser avec l’assurance indicielle sans en supporter pleinement les coûts. Cependant, certains défis demeurent. Le succès de ce modèle repose en grande partie sur la sensibilisation et l’adhésion des producteurs. Beaucoup pourraient être réticents face à un produit d’assurance qu’ils ne maîtrisent pas encore. De plus, l’implication des faîtières de producteurs sera essentielle pour un bon déroulement du projet. Elles auront la charge d’informer, d’échantillonner et de suivre les bénéficiaires, un rôle clé dans le succès de l’initiative. Cette assurance agricole indicielle, qui se concentre sur les filières du bétail, du riz et du coton, constitue un pas en avant vers une agriculture plus résiliente au Bénin. Si la phase pilote réussit, elle pourrait devenir un modèle à grande échelle pour la protection des petits exploitants, tout en encourageant les institutions financières à s’intéresser davantage au secteur agricole. La couverture multirisque, le soutien des faîtières et la subvention initiale sont autant de facteurs qui donneront une nouvelle dynamique à l’agriculture béninoise.

Agrobusiness

TRANSFORMATION DU COTON BÉNINOIS: 6 milliards de dollars d’exportations et 250 000 emplois en vue grâce à la Gdiz

La Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz) se positionne comme un levier majeur de la transformation du coton béninois. Avec un potentiel de 6 milliards de dollars de revenus annuels et la création de 250 000 emplois d’ici sept ans, la Gdiz promet de révolutionner l’industrie textile du pays. Lors de la première édition des « Rencontres Presse », la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin) a dévoilé ces projections, mettant en avant l’impact économique de la valorisation du coton localement transformé. Ulrich DADO TOSSOU La transformation du coton béninois n’est plus une utopie, mais une réalité en marche au cœur de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz). C’est dans ce cadre que la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin S.a.) a initié, le 10 octobre 2024, la première édition des « Rencontres Presse », réunissant des responsables de l’industrie et des professionnels des médias. Cette rencontre stratégique a permis de mettre en lumière les ambitions et les défis liés à la valorisation du coton du Bénin, matière première emblématique du pays. Au cours de cette rencontre, le directeur général de Sipi-Bénin, Létondji Béhéton, a souligné le rôle clé de la Gdiz dans la transformation du coton, un secteur qui contribue de manière significative à l’économie béninoise. « Le coton brut du Bénin rapporte entre 500 et 700 millions de dollars par an. En 2023, les exportations de coton fibre vers le Bangladesh ont généré environ 423 millions de dollars », a précisé M. Béhéton. Mais l’ambition ne s’arrête pas là : grâce à la transformation du coton au sein de la Gdiz, le Bénin aspire à générer jusqu’à 6 milliards de dollars de valeur « Fob » dans les six à sept prochaines années, avec une valeur marchande globale estimée entre 12 et 14 milliards de dollars. Ces perspectives, basées sur la transformation locale du coton au sein des trois unités intégrées déjà opérationnelles, permettent de créer une valeur ajoutée considérable. Actuellement, ces unités transforment environ 40 000 tonnes de fibres de coton, soit 12,7 % de la production nationale de plus de 305 000 tonnes par an. Pour atteindre l’objectif de transformation complète, 28 unités supplémentaires devront être mises en place. La transformation du coton à la Gdiz ne se contente pas de renforcer les revenus du pays. Elle représente aussi un formidable levier pour la création d’emplois. « Nous estimons qu’environ 250 000 emplois pourraient être générés uniquement dans le secteur textile, lorsque la transformation totale du coton béninois sera atteinte », a déclaré Létondji Béhéton. Actuellement, la Gdiz emploie 14 000 personnes, mais ce chiffre est appelé à croître rapidement avec l’installation progressive de nouvelles unités de transformation. En encourageant la transformation locale du coton, le Bénin s’engage également à soutenir l’entrepreneuriat local. La Gdiz permet à des Béninois de devenir propriétaires de marques de vêtements, créant ainsi une nouvelle dynamique économique autour de l’industrie de la confection. L’un des aspects les plus remarquables de la Gdiz est son engagement en faveur d’une industrie durable. Contrairement à de nombreuses zones industrielles dans le monde, la Gdiz est conçue pour minimiser son impact environnemental. « Nous veillons à la réduction de l’empreinte carbone grâce à des logistiques optimisées et une économie circulaire où tout est réutilisé. La Gdiz est l’une des zones les moins polluantes au monde », a affirmé le directeur général de la Sipi-Bénin. Pour assurer une alimentation énergétique durable, la Gdiz est déjà raccordée au réseau national de distribution, et plusieurs projets sont en cours pour garantir son autonomie. Parmi eux, une centrale thermique de 225 mégawatts et une centrale solaire de 300 mégawatts sont en construction, des infrastructures essentielles pour répondre aux besoins croissants en énergie de la zone. Implantée sur 1 640 hectares, la Gdiz est aujourd’hui en pleine expansion. Actuellement, 400 hectares sont exploités dans le cadre de la première phase du projet, mais l’ambition est claire : d’ici six à sept ans, l’ensemble des 1 640 hectares seront pleinement développés, consolidant ainsi le rôle central de la Gdiz dans l’industrialisation du Bénin. « La Gdiz est un dispositif incontournable de l’économie béninoise. Si d’autres pays ont tenté ce modèle sans succès, le Bénin est en passe de réaliser un véritable exploit », a souligné Létondji Béhéton. Avec la transformation du coton en produits finis comme les vêtements, les serviettes ou encore les draps, le Bénin s’ouvre de nouveaux marchés en Europe, aux États-Unis et en Afrique. Ces exportations de produits textiles confirment le potentiel de la Gdiz à devenir un véritable hub industriel pour toute la sous-région. La première édition des « Rencontres Presse » initiée par la Sipi-Bénin a permis de lever le voile sur les réalisations et les ambitions de la Gdiz. Grâce à un cadre propice à la transformation du coton, à une gestion durable des ressources et à la création massive d’emplois, la Gdiz s’impose comme un moteur clé de l’industrialisation du Bénin. À l’horizon de six à sept ans, la transformation complète du coton béninois pourrait marquer un tournant décisif pour l’économie nationale, avec des retombées socio-économiques majeures et un impact positif sur la compétitivité du pays à l’échelle internationale.

Agriculture, Agrobusiness

CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DU COTON 2024 AU BÉNIN: Vers une transformation locale du coton africain

Le Bénin a accueilli, pour la première fois, la 6e édition de la Journée mondiale du coton, les 7 et 8 octobre 2024, réunissant des acteurs de l’industrie cotonnière et des organisations internationales. Cet événement a mis en lumière l’importance stratégique du coton pour les économies africaines, tout en soulignant la nécessité de renforcer la transformation locale pour créer plus de valeur ajoutée. Sous le thème « Le coton pour le bien de tous », la rencontre a ouvert de nouvelles perspectives pour le développement durable de la filière. Ulrich DADO TOSSOU Le coton, pilier économique de l’Afrique, s’impose aujourd’hui comme un levier incontournable de développement et de transformation industrielle. C’est sous cette vision que le Bénin a accueilli pour la première fois la Journée mondiale du coton (Jmc), les 7 et 8 octobre 2024, plaçant la transformation locale de cette fibre au cœur des débats. Selon le site officiel du Gouvernement de la république du Bénin, gouv.bj, cet événement de portée internationale a rassemblé des acteurs clés de l’industrie cotonnière, des représentants gouvernementaux ainsi que des organisations internationales, pour discuter des enjeux économiques, sociaux et environnementaux liés à cette filière vitale pour le continent africain. Le coton représente bien plus qu’une simple matière première pour l’Afrique : il est une source de revenus cruciale pour des millions de petits producteurs et constitue un pilier de l’économie dans plusieurs pays. Pourtant, la majorité de la production africaine est exportée sous forme brute, privant le continent de la valeur ajoutée qui résulterait de la transformation industrielle. C’est dans ce contexte que la Journée mondiale du coton, sous le thème « Le coton pour le bien de tous », a souligné l’importance stratégique de cette ressource pour les économies africaines et pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (odd) à l’horizon 2030 révèle la même source. La ministre béninoise de l’Industrie et du Commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a rappelé lors de l’ouverture de l’événement que le Bénin, premier producteur de coton en Afrique de l’ouest, joue un rôle central dans ce secteur et se doit de prendre les devants en matière de transformation locale. « Le secteur cotonnier doit être un moteur de développement économique durable pour le Bénin et l’ensemble du continent africain », a-t-elle affirmé. Durant cette édition, le Bénin s’est démarqué en tant que leader dans la transformation industrielle du coton en Afrique. En accueillant la Journée mondiale du coton, le pays a offert une vitrine pour ses avancées en matière de valorisation locale de la fibre. La visite de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé (Gdiz) a permis aux participants de constater de visu les infrastructures mises en place pour transformer une part croissante de la production nationale de coton. Cette zone, l’une des plus grandes d’Afrique, ambitionne de traiter l’intégralité du coton produit au Bénin d’ici 2035. « La Gdiz a un rôle crucial à jouer pour connecter le Bénin aux chaînes de valeur mondiales du coton », a souligné Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (Omc), lors de sa visite. Ce projet illustre bien la stratégie de transformation locale qui vise à maximiser la création d’emplois et à augmenter la part de valeur ajoutée conservée sur le continent. Outre les retombées économiques, la transformation du coton en Afrique soulève également des enjeux environnementaux et sociaux majeurs. Lors des discussions, les participants ont insisté sur la nécessité d’adopter des pratiques agricoles plus durables, notamment à travers l’agriculture régénératrice, afin de préserver les ressources naturelles et d’améliorer les conditions de vie des producteurs. Face aux défis croissants des changements climatiques, des fluctuations des prix mondiaux et de la concurrence internationale, une approche résolument soutenable s’impose. Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’État chargé du développement, a réaffirmé l’engagement du Bénin à renforcer les politiques publiques et à encourager la coopération régionale afin de soutenir les producteurs africains. « Nous devons transformer au moins 50% de notre production cotonnière d’ici 2035, tout en adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement pour garantir un avenir durable à cette filière essentielle », a-t-il déclaré. La Journée mondiale du coton 2024 a marqué un tournant pour la filière cotonnière africaine. En plaçant la transformation locale au cœur des priorités, les pays africains producteurs, en particulier ceux du C4+ (Bénin, Burkina Faso, Mali, Tchad) et la Côte d’Ivoire, ont montré leur détermination à maximiser les opportunités offertes par ce secteur. Le forum business, organisé en marge de l’événement, a permis de renforcer les partenariats entre producteurs, transformateurs, exportateurs et institutions financières, ouvrant de nouvelles perspectives pour la compétitivité du coton africain sur les marchés internationaux. Les défis ne manquent pas, mais avec le soutien de la communauté internationale et la volonté des gouvernements africains, l’avenir du coton africain semble plus que jamais prometteur. En investissant dans la transformation locale et en promouvant des chaînes de valeur durables, l’Afrique entend s’imposer comme un acteur clé sur la scène mondiale, tout en assurant le développement économique et social de ses populations. La Journée mondiale du coton à Cotonou se clôturera sur un appel à l’action pour poursuivre les efforts en vue de faire du coton un moteur de croissance durable pour le continent africain.

Agrobusiness

EXPANSION INDUSTRIELLE: La Sobebra  renforce sa capacité de production

La Société béninoise de brasseries (Sobebra) a franchi une nouvelle étape dans son expansion industrielle avec l’inauguration de sa quatrième ligne d’embouteillage à Cotonou. Avec une capacité de production de 45 000 bouteilles par heure, cette infrastructure moderne, qui met l’accent sur l’innovation et la durabilité, témoigne de l’engagement de l’entreprise à répondre aux besoins croissants du marché tout en réduisant son empreinte carbone. Ce projet ambitieux a mobilisé des compétences locales, générant des centaines d’emplois et renforçant ainsi le tissu industriel béninois. Ulrich DADO TOSSOU La Sobebra repousse les limites de l’industrie agroalimentaire béninoise avec l’inauguration de sa quatrième ligne d’embouteillage à Cotonou. Cet investissement majeur marque un tournant décisif dans la stratégie de modernisation de la Société béninoise de brasseries, renforçant sa capacité de production pour répondre à la demande croissante tant au niveau national qu’international. Avec une capacité impressionnante de 45 000 bouteilles par heure, cette nouvelle ligne d’embouteillage place la Sobebra à la pointe de l’innovation industrielle au Bénin. Après dix mois de travaux intensifs, ce projet est désormais pleinement opérationnel, témoignant de la volonté de l’entreprise de consolider sa position de leader dans le secteur agroalimentaire. La réalisation de cette nouvelle infrastructure a mobilisé des entreprises béninoises pour son installation, un choix stratégique qui a permis de renforcer l’expertise industrielle locale. Ce projet a également contribué à la création de plus de 400 emplois directs et indirects, une initiative bénéfique pour l’économie nationale et particulièrement pour l’insertion professionnelle des jeunes. La direction de la Sobebra a souligné l’importance de cette collaboration avec les acteurs locaux, affirmant son engagement à soutenir le développement économique du pays. En plus d’augmenter la capacité de production, cette nouvelle ligne d’embouteillage se distingue par son faible impact environnemental. Équipée de technologies de dernière génération, elle permet une consommation énergétique réduite, alignée avec la stratégie de développement durable de la Sobebra. Ce projet illustre l’engagement de l’entreprise à réduire son empreinte carbone tout en poursuivant ses objectifs de croissance. « Cette ligne d’embouteillage représente un pas important vers une production plus verte et responsable. Nous souhaitons conjuguer performance économique et respect de l’environnement pour répondre aux attentes de nos clients tout en contribuant à la préservation de notre planète », a déclaré le directeur général de la Sobebra. Avec cette nouvelle infrastructure, la Sobebra réaffirme sa volonté de rester à la pointe de l’innovation tout en soutenant le développement de l’économie locale. En intégrant des technologies avancées et en collaborant avec des entreprises béninoises, l’entreprise s’engage non seulement à augmenter sa compétitivité mais aussi à créer des synergies avec les acteurs locaux pour un impact durable sur l’industrie du pays. Ce projet s’inscrit dans une stratégie à long terme visant à positionner la Sobebra comme un acteur incontournable de l’industrie des boissons au Bénin et en Afrique de l’Ouest. Grâce à cet investissement, l’entreprise se dote des moyens nécessaires pour anticiper les besoins d’un marché en constante évolution et contribuer activement au dynamisme industriel du Bénin.

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