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Droit et politiques agricoles

Droit et politiques agricoles, Environnement

ÉCO CITOYENNETÉ ET ENJEUX CLIMATIQUES AU BÉNIN: Des jeunes activistes pour le climat, renforcés en compétences

Le jeudi 5 septembre 2024 s’est réunie à l’université d’Abomey-Calavi, une vingtaine de jeunes à l’occasion de la « Journée de l’Activiste Climat ». Cette rencontre initiée par Tabaraka Bio Bangana, géographe consultante et activiste engagé pour le climat, vise à renforcer les capacités des jeunes activistes dans l’action climatique. Mouleykatou SOULEYMANE Le changement climatique est une réalité et cela a des impacts significatifs, négatifs au Bénin et en Afrique de l’Ouest. C’est à juste titre que la « Journée de l’Activiste Climat » trouve sa raison d’être. A cet effet, une vingtaine de jeunes activistes ont reçu pendant trois jours une formation qui vise à renforcer les compétences de ces jeunes sur la manière de plaider et de communiquer sur les questions climatiques. Selon les informations relayées par le média Agri Impact, dans son discours d’ouverture, Arielle Akouété, Directrice de la promotion de l’écocitoyenneté au Ministère du cadre de vie a souligné l’impact de la jeunesse sur le climat et le rôle déterminant que jouent les jeunes activistes dans les défis à relever. « Nous avons besoin de jeunes déterminés comme vous pour sauver le Bénin de demain », a-t-elle déclaré. Elle a ensuite invité ces jeunes à adopter un activisme engagé et déterminé, allant au-delà des simples débats pour concrétiser leurs idées. « Être activiste, ce n’est pas seulement débattre et parler. C’est un mode de vie. Vous devez vivre les messages que vous portez. La force de vos messages dépend de ce que vous faites et pensez au quotidien », a-t-elle ajouté. Elle a encouragé ces jeunes activistes pour le climat à rester convaincus qu’ils travaillent pour le Bénin de demain. Quant à Tabaraka Bio Bangana, l’instigatrice de cette journée, elle a pour sa part rappelé l’urgence pour la jeunesse d’innover pour la jeunesse. « Aujourd’hui, il est urgent que nous, les jeunes, puissions innover, quel que soit notre secteur, car le climat touche tout », a-t-elle affirmé. Elle a poursuivi en soulignant que « nous devons innover, apporter des solutions. L’époque où il fallait simplement dénoncer est révolue. Nous sommes à l’ère de l’innovation et du professionnalisme », rapporte le même média. Cette journée s’inscrit dans un double contexte, car « elle permettra d’associer cet engagement climatique aux activités professionnelles de ces jeunes », a laissé entendre Guillaume Agboton, représentant du Directeur du cadre de vie et des transports du Littoral. Cette rencontre était l’occasion de faire connaître non seulement les procédures de mise en œuvre d’un projet climatique et de négociation sur le climat, mais aussi de créer un réseau de jeunes pour favoriser la collaboration et les échanges sur des thématiques climatiques importantes.

Droit et politiques agricoles

RÉORGANISATION DES FILIÈRES ANACARDE ET SOJA: Un enjeu stratégique pour l’économie béninoise

Face à l’importance croissante des filières anacarde et soja dans l’économie béninoise, une réorganisation s’impose. Le vendredi 6 septembre 2024, lors d’une conférence de presse à Cotonou, Hermann Imali Djetta, Président de la Chambre nationale d’agriculture, a fait le point sur cette mission stratégique confiée par le Chef de l’État. Il s’agit de structurer ces filières pour maximiser la transformation locale et garantir de meilleurs revenus aux producteurs. Ulrich DADO TOSSOU La Chambre nationale d’agriculture (Cna) s’engage dans la réorganisation des filières anacarde et soja. Lors d’une conférence de presse le 6 septembre 2024, Hermann Imali Djetta, Président de la Cna, a dévoilé les grandes lignes de cette mission stratégique confiée par le Chef de l’État, comme rapporté sur le site officiel du Gouvernement de la République du Bénin, Gouv.bj. Depuis 2016, ces deux filières jouent un rôle de plus en plus important dans l’économie du Bénin, notamment par leur contribution aux exportations. En 2022, l’anacarde a représenté 3,68 % des exportations globales et le soja 1,03 %. Cependant, ces secteurs restent dominés par des exploitations familiales qui n’arrivent pas à transformer l’intégralité de leur production. « La majorité de la production est exportée brute, ce qui ne correspond pas à la politique d’industrialisation du gouvernement », a expliqué Hermann Imali Djetta. L’objectif de cette réorganisation est de garantir que la totalité de la production nationale soit transformée localement, au moins au stade de la transformation primaire. Cela passe par une meilleure structuration des acteurs agricoles pour assurer l’accès aux financements, aux intrants agricoles, et à des marchés rémunérateurs. « Les interprofessions sont essentielles pour fixer les prix d’achat et structurer les relations entre producteurs et transformateurs », a ajouté le président de la Cna. Des accords-cadres entre ces interprofessions et l’État permettront de réguler le secteur et d’assurer un meilleur appui aux producteurs. La Chambre nationale d’agriculture a déjà franchi plusieurs étapes dans ce processus. Une feuille de route a été élaborée et prévoit, en septembre 2024, la tenue des assemblées générales constitutives des nouvelles coopératives nationales de producteurs de soja et d’anacarde ainsi que la restructuration des interprofessions des deux filières. Avec cette réorganisation, le Bénin espère transformer localement toute sa production d’anacarde et de soja, améliorer les revenus des producteurs et renforcer la compétitivité de ces filières sur le marché international.

Agriculture, Droit et politiques agricoles

BASSIN DE L’OUEME DU BENIN: Des Cep mis en place pour améliorer la résilience climatique

Au sein du bassin de l’Ouémé du pays est en cours une initiative innovante pour renforcer la résilience climatique de 330 000 petits agriculteurs. L’Initiative de résilience climatique du bassin de l’Ouémé (Ocri) a pour objectif de dynamiser les communautés locales grâce à l’introduction de pratiques agricoles novatrices. Mouleykatou SOULEYMANE Les Champs écoles des producteurs (Cep) pour renforcer la résilience des petits agriculteurs. L’approche Cep est éprouvée et vise à développer des techniques agricoles adaptées aux conditions locales. L’étape essentielle de cette stratégie est la formation des maîtres formateurs à la méthode Cep. Ces formateurs auront la responsabilité de préparer des facilitateurs, dans le but de créer environ 650 Cep et d’améliorer les compétences de 16 250 producteurs. Lancée le 16 mars 2023 par le gouvernement béninois, à travers le ministère du Cadre de vie et du transport, en charge du développement durable, l’Ocri bénéficie d’un budget de 35 millions de dollars. Le projet mettra en place des pratiques agricoles résilientes à faibles émissions, surmontant les défis liés au changement durable. Il vise également à renforcer l’adaptabilité des agroécosystèmes et des petits exploitants des zones rurales du Haut et du Moyen Ouémé. Selon les informations relayées par le média Agratime, récemment, 32 maîtres formateurs, issus d’organisation non gouvernementale (Ong), de fédérations de producteurs, du Ministère de l’agriculture, et de l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab), ont participé à des sessions intensives de formation de 10 jours à Glazoué. Les sessions ont couvert divers aspects, dont les objectifs des Cep, leur mise en œuvre, l’intégration du genre, et l’utilisation d’outils de suivi-évaluation participatifs. Les participants ont également réalisé des diagnostics participatifs rapides à Dokoundji et testé diverses techniques de fertilisation des variétés de maïs. Il faut noter que cette initiative, Ocri, représente une opportunité importante pour préparer les communautés locales aux défis climatiques tout en promouvant une agriculture durable au Bénin. Des sessions de formation supplémentaires sont déjà planifiées pour septembre et octobre, poursuivant ainsi l’objectif de renforcement des capacités.

Droit et politiques agricoles

BENIN/CONCOURS D’ENTRÉE DANS LES LYCÉES TECHNIQUES AGRICOLES: Tout ce que vous devez savoir

Les registres d’inscription aux concours d’entrée dans les lycées techniques agricoles, niveaux 1 et 2, session de novembre 2024 sont officiellement ouverts du lundi 9 septembre au vendredi 20 septembre 2024. Dans un communiqué, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Kouaro Yves Chabi, livre les informations utiles à savoir par les candidats et leus parents. Ci-dessous retrouvez le communiqué. Mouleykatou SOULEYMANE

Agriculture, Droit et politiques agricoles

FORUM MONDIAL DE L’ALIMENTATION 2024: Une plateforme pour un avenir alimentaire durable

À l’heure où les défis alimentaires mondiaux se multiplient, le Forum mondial de l’alimentation (Wff) se positionne comme un rendez-vous incontournable pour repenser et transformer les systèmes agroalimentaires. Organisé par la Fao, l’événement phare de 2024 réunira à Rome, du 14 au 18 octobre 2024, des experts de tous horizons pour échanger autour d’une vision commune, garantir une alimentation de qualité pour tous, aujourd’hui et demain. Ulrich DADO TOSSOU En octobre prochain, Rome deviendra le point de convergence des espoirs et des solutions pour l’avenir de l’alimentation mondiale. Le Forum mondial de l’alimentation 2024, sous l’égide de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), s’apprête à réunir des acteurs clés de tous horizons pour relever l’un des défis les plus pressants de notre époque : garantir à tous une alimentation de qualité, aujourd’hui et demain. Lancé en 2021, le Forum mondial de l’alimentation (Wff) s’est rapidement imposé comme une plateforme mondiale de référence pour repenser et transformer les systèmes agroalimentaires. En s’appuyant sur l’action des jeunes, la science, l’innovation, et l’investissement, le Wff vise à accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable (Odd) et à construire un avenir où l’alimentation est durable, résiliente, inclusive et accessible à tous. L’événement phare de 2024 se tiendra du 14 au 18 octobre à Rome et en ligne. Selon le site officiel du Wff, ce rendez-vous s’articulera autour de trois grands piliers : l’action mondiale des jeunes, la science et l’innovation, et l’investissement solidaire. Ces axes de travail mettront en lumière l’importance des collaborations intergénérationnelles et multisectorielles pour transformer les systèmes alimentaires mondiaux. Les participants, qu’ils soient experts, militants, ou simples citoyens, auront l’occasion de s’engager dans des discussions profondes sur les politiques alimentaires, de découvrir des innovations scientifiques révolutionnaires, et de participer à des initiatives d’investissement axées sur la durabilité et l’inclusivité. En plus des discussions stratégiques et des échanges d’idées, le Wff 2024 inclura plusieurs événements d’importance mondiale, tels que la Journée mondiale de l’alimentation, le Dialogue de haut niveau de Rome sur la pénurie d’eau dans l’agriculture, et le Forum mondial de l’agriculture familiale. Ces événements visent à renforcer l’inclusivité, à élargir les dialogues et à proposer des solutions concrètes pour le futur des systèmes agroalimentaires. Le Forum mondial de l’alimentation 2024 est bien plus qu’une simple rencontre internationale, il est un appel à l’action pour tous, révèle le site officielle du Wff. Que vous soyez un jeune activiste, un scientifique, un investisseur, ou simplement un citoyen concerné, ce forum vous offre l’opportunité de participer activement à la transformation des systèmes alimentaires. Ensemble, les participants du Wff 2024 pourront ouvrir de nouvelles voies vers un avenir alimentaire où qualité, accessibilité et durabilité sont les maîtres mots. En somme, le Wff 2024 ne se contentera pas d’être un événement global, il ambitionne aussi de devenir un catalyseur de changement pour un avenir alimentaire meilleur. En rassemblant des voix influentes du monde entier, le forum de cette année promet d’être une étape cruciale dans la construction de systèmes agroalimentaires plus résilients et plus justes, capables de répondre aux besoins des générations actuelles et futures. Source : Site officiel du Forum mondiale de l’alimentation.

Droit et politiques agricoles, Environnement

COP-29 A BAKOU EN AZERBAIDJAN: Le Bénin lance le concours de sélection des jeunes délégués

Le Ministère du cadre de vie et des transports, en charge du développement durable et ses partenaires (l’Unicef, le Pnud et la Fao) organisent l’édition 2024 du concours de sélection des jeunes délégués à la 29ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques. Cette action vise à former et sensibiliser la jeunesse béninoise sur les changements climatiques. Mouleykatou SOULEYMANE L’initiative fait notamment référence à l’article 6 de la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (Ccnucc), à l’article 10 du Protocole de Kyoto et à l’article 12 de l’Accord de Paris. La sélection des candidats se fera en deux phases à savoir : Une candidature via un formulaire en ligne ouvert du 28 août au 07 septembre 2024 à 18h 00 dont le lien est ici. Et des entretiens individuels le 27 septembre 2024 pour les dix lauréats qui seront retenus à l’issu des candidatures via le formulaire. En ce qui concerne les conditions de participation, il faut être de nationalité béninoise et avoir entre 18 et 30 ans, avoir un passeport valide au 31 mai 2025 minimum, être engagé sur les questions climatiques et/ou environnementales et avoir mené au moins trois (03) actions d’impact communautaire pour contribuer à la lutte contre les changements climatiques et/ou la protection de l’environnement. Il faut également avoir des connaissances sur les travaux, négociations et conclusions des dernières Cop ainsi que les positions défendues par le Bénin à travers ses groupes d’appartenance et être disponible du 11 au 22 novembre 2024 pour prendre part à la Cop 29 à Bakou. Pour plus de renseignements, vous rapprochez du Ministère du cadre de vie et des transports, en charge du développement durable ou appelez les : +229 95404572/+229 66014474 / +229 96613936 Source: gouv.bj

Agrobusiness, Droit et politiques agricoles

VENTE GROUPÉE DE NOIX DE CAJOU BIO DANS L’ATACORA – DONGA: Plus de 1000 producteurs ont récolté des millions en prime

La commercialisation des noix de cajou pour l’année 2024 s’avère être un succès pour les producteurs de noix d’anacarde biologique dans les départements de l’Atacora et de la Donga. En partenariat avec la Fédération nationale des producteurs d’anacarde du Bénin (Fenapab), l’usine Afokantan Bénin cashew (Abc) et le groupe Colruyt ont récompensé plus de 1000 producteurs pour leurs mobilisations à collectivement vendre leurs matières. Mouleykatou SOULEYMANE Coopératives et producteurs d’anacarde empochent des millions Fcfa en ces temps de vaches maigres. C’est le fruit d’un partenariat réussi entre la Fenapab, l’usine Abc et le groupe Colruyt qui est parti pour collecter 1 500 tonnes de noix de cajou biologique auprès des producteurs pour le compte de la campagne 2023-2024. En effet, le contrat de cette campagne portait sur un volume de 1 500 tonnes de noix de cajou biologique, dont 78 % ont été effectivement livrées. Selon les informations rapportées par le média Agri Impact, les producteurs ont reçu les soldes restants sur le prix minimum garanti, ainsi que les frais de gestion et les primes bio, pour un montant total de plus de 85 millions de Fcfa. Ce montant se décompose en 36,487 millions de Fcfa pour les frais de gestion, 24 millions de Fcfa pour les ristournes, et 24,324 millions de Fcfa pour les primes bio. L’opération s’est déroulée dans huit communes de l’Atacora-Donga, à savoir Bassila, Copargo, Djougou, Kouandé, Natitingou, Ouaké, Pehunco, et Toucountouna. La Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin (Fenapab) se serait assuré que chaque producteur reçoive directement sa part, afin de renforcer la confiance au sein du dispositif. Il faut noter que les Systèmes financiers décentralisés (Sfd), comme la Caisse locale de crédit agricole et mutuel (Clcam), ont également soutenu cette campagne en octroyant des prêts aux coopératives de producteurs d’anacarde. Le Fonds national de développement agricole (Fnda) a, quant à lui, facilité l’obtention de ses crédits en réduisant les taux d’intérêt, ce qui a permis de soutenir financièrement les activités des producteurs, rapportent nos confrères. En ces temps de vaches maigres où les parents ressentent du stress financier à l’idée de la préparation de la rentrée scolaire, ces producteurs qui viennent d’empocher des millions auraient certainement vu le bout du tunnel. Une fenêtre d’espoir s’est donc ouverte à eux pour préparer la rentrée scolaire de leurs enfants en toute sérénité.

Agriculture, Droit et politiques agricoles

BENIN/COMPÉTITIVITÉ AGRICOLE DES ZONES FRONTALIÈRES: Prrécaz équipe en matériels agricoles les acteurs

Le mardi 20 août 2024, à la Cellule communale de Djougou, des acteurs agricoles des communes de Malanville, Copargo, Djougou et Ouaké ont reçu des équipements essentiels pour leurs activités agricoles. C’est dans le cadre des activités du Projet de renforcement de la résilience des communautés agricoles des zones frontalières (Prrécaz) soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et le Royaume de Belgique. L’objectif du projet est de rendre compétitive l’agriculture et dynamiser la production et la transformation agricoles dans les zones rurales en renforçant leur résilience face aux effets de changement climatique. Mouleykatou SOULEYMANE Le Bénin rend son agriculture compétitive en zones frontalières. Une ambition portée par le projet Prrécaz qui a doté quatorze acteurs agricoles des communes frontalières de matériels et équipements agricoles lors d’une cérémonie tenue à la Cellule communale de Djougou. D’après les informations relayées par le média Agratime, les équipements remis, d’une valeur de 278 millions Fcfa, comprennent des tracteurs, motoculteurs, batteuses, motopompes, décortiqueuses, semoirs, kits d’étuvage, tricycles, moulins à grains de soja, ainsi que des équipements de protection individuelle. En effet, une étude-diagnostic réalisée par la Direction du conseil agricole, des innovations et de la formation entrepreneuriale (Dcaif) du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep) en collaboration avec le Prrécaz avait révélé que les acteurs agricoles actifs dans les filières riz, soja, anacarde, karité et maraîchage manquaient de compétitivité en raison de l’insuffisance de matériels et d’équipements, rapporte le même média. La distribution de ces équipements et matériels agricoles vient donc d’envoyer un coup d’accélérateur à la compétitivité agricole en zones frontalières au grand bonheur des bénéficiaires. Ce projet, qui vise à renforcer les capacités de ces acteurs agricoles à intégrer agriculture et élevage, a pour objectif principal d’accroître la production et de faciliter la commercialisation des produits agricoles. Grâce à ces nouveaux équipements, les groupes agricoles amélioreront significativement leurs capacités de production et de transformation. Ce qui permettra non seulement de répondre aux besoins identifiés, mais aussi de renforcer leur compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux. Lancé officiellement en mars 2023, le Prrécaz continue ainsi de soutenir les communautés agricoles des zones frontalières face aux défis de changement climatique. Lors de la cérémonie, Elekoun Medjida, porte-parole des bénéficiaires, a exprimé la reconnaissance des communautés locales pour ce soutien essentiel. De son côté, Titus Osundina, Représentant résident du Pnud, a salué l’engagement des autorités béninoises qui ont joué un rôle crucial dans le succès du projet. Enfin, Dossa Aguemon, Directeur de cabinet du Maep et représentant du ministre, a exhorté les récipiendaires à faire un usage optimal des équipements mis à leur disposition, afin de garantir que les efforts déployés pour leur acquisition ne soient pas vains, rapporte Agratime.

Droit et politiques agricoles

COOPÉRATION NORD-SUD: Le Japon fait don de 5 100 tonnes d’engrais au Togo

Katuya Ikkata, ambassadeur du Japon près le Togo, a officiellement procédé à la remise de 5 100 tonnes d’engrais Npk et Urée au Togo. C’était au cours d’une cérémonie le 13 août 2024 à Lomé. Ce don estimé à une valeur de plus de 2,8 milliards de Fcfa vient sans doute renforcer la coopération entre les deux pays. Mouleykatou SOULEYMANE La vitalité de la coopération entre le Togo et le Japon se joue sur le champ de la sécurité alimentaire du Togo. En effet le Japon apporte un soutien substantiel en don d’intrants agricoles au Togo pour booster la productivité agricole du pays. C’est le ministre de l’agriculture du Togo, Antoine Lékpa Gbégbéni qui a réceptionné cet important don au nom du gouvernement. Selon les informations rapportées par le média le visionnaire, cet appui s’inscrit dans le cadre du Programme japonais de développement économique et social (Pdes). Un programme conçu pour soutenir la stabilité économique et sociale du Togo. Dans un contexte mondial marqué par une flambée des prix des intrants agricoles, ce don constitue une bouffée d’oxygène pour l’agriculture togolaise. Les engrais fournis par le Japon seront principalement utilisés dans les Zones d’aménagement agricole planifiées (Zaap). La Zaap est une initiative du gouvernement togolais destinée à regrouper les producteurs pour leur fournir un soutien plus structuré et efficace, rapporte le média. Un tel ciblage viserait à maximiser l’impact de l’aide, en augmentant la productivité dans les zones où les besoins sont les plus manifestes. Les engrais seront revendus à des prix subventionnés, ce qui permettra aux agriculteurs d’accéder à ces intrants à un coût réduit. Ainsi, les recettes de ces ventes serviront par la suite à financer des projets socio-économiques destinés au développement du pays, rapporte la même source. Cet appui du Japon témoigne de la solidité des relations bilatérales entre les deux pays et de l’engagement du Japon à soutenir le développement économique et social du Togo.

Droit et politiques agricoles, Environnement, Recherches et innovations agricoles

NIGER/FACE AUX ÉVENEMENTS CLIMATIQUES EXTRÊMES EN AFRIQUE DE L’OUEST: Le Cilss organise bientôt la 3è conférence scientifique internationale sur le climat

Du 9 au 11 septembre 2024, à Niamey au Niger, se tiendra la troisième conférence scientifique internationale sur le climat. Le thème retenu pour cette rencontre est « Évènements climatiques extrêmes et risques de catastrophes en Afrique de l’Ouest et au Sahel ». L’ambition du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) et ses partenaires serait de dresser un bilan des acquis et des besoins concernant les extrêmes climatiques. Mouleykatou SOULEYMANE « L’Afrique de l’Ouest est bien connue pour être l’une des régions les plus vulnérables au changement climatique. Les moindres variations des facteurs climatiques par rapport à la normale peuvent avoir des conséquences désastreuses sur la sécurité alimentaire, la sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi que sur les écosystèmes. Les secteurs de l’agriculture, des ressources naturelles, de la santé et de l’énergie sont particulièrement impactés par l’augmentation des risques de catastrophes », indique la note conceptuelle de l’événement scientifique, rapporté par Agratime. Ainsi la conférence vise à faire le point sur tous les phénomènes climatiques extrêmes tels les sécheresses, les vagues de chaleur, les vents violents, etc. Avec un accent particulier sur les inondations. Cela dans l’optique de définir des plans d’action efficaces de résilience face à ces catastrophes climatiques. Il s’agira également de présenter des projections futures sur les impacts de ces aléas sur les secteurs de développement socio-économiques comme l’agriculture, les ressources en eau, la santé dans la région Ouest africaine et au Sahel. Il convient de rappeler que la première édition de cette conférence scientifique internationale sur le climat a eu lieu en 2007, et portait sur la réduction de la vulnérabilité des systèmes naturels, économiques et sociaux en Afrique de l’Ouest face au changement climatique. Des recommandations avaient été formulées à l’issue des échanges. Quinze ans plus tard, les organismes impliqués ont décidé de faire le point sur l’amélioration des connaissances climatiques et leurs impacts. Ce qui a conduit à la deuxième édition de cette conférence, au terme de laquelle  ‘‘l’appel de Niamey’’ a été lancé. Depuis, les pays, les organisations intergouvernementales et les partenaires du Cilss ont recommandé « l’institutionnalisation de la Conférence scientifique internationale sur le climat », rapporte Agratime. Il faut noter que la Conférence scientifique internationale sur le climat est organisée par le Cilss à travers le Centre régional agrhymet pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Ccr-Aos). Cette troisième édition se donne pour mission, de proposer et de soutenir des orientations claires pour la prise de décisions en matière de gestion des risques et des catastrophes climatiques. Il est donc attendu à cette rencontre cruciale des scientifiques, des décideurs et des praticiens.

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