Daabaaru Agri

Écho de nos fermes

Agriculture, Écho de nos fermes, Environnement

FICHE DE CONVOYAGE POUR LE TRANSPORT DU SOJA : « Aucune contrainte pour le Producteur » clarifie le Sp N’guatado

Le Secrétaire Permanent de l’Interprofession Soja-Bénin est monté au créneau pour clarifier que les producteurs n’ont aucune contrainte à prendre la fiche de convoyage. Selon lui, ils peuvent transporter leur soja du champ vers leur domicile sans fiche de convoyage. En effet, depuis l’adoption des nouvelles mesures de régulation de la filière soja au Bénin en 2022, des inquiétudes étaient apparues chez les producteurs, notamment concernant l’obligation de se rendre au service des douanes pour obtenir une fiche de convoyage avant de transporter leur soja du champ vers leur domicile. Cette exigence avait semé la confusion et suscité des interrogations parmi les producteurs, certains craignant des contraintes supplémentaires. Malik SOULEMANE « Il n’y a qu’au sein des magasins identifiés au niveau des arrondissements, c’est à ce niveau que la commercialisation va s’opérer. » a déclaré le Secrétaire Permanent Interprofession Soja sur la chaîne de télévision nationale. Cependant, à la lumière des récentes déclarations de Hassane Ibrahim N’guatado, Secrétaire permanent de l’Interprofession soja, la situation s’éclaire enfin. Sur la chaîne nationale, N’guatado a précisé que cette procédure n’était plus nécessaire pour le simple transport du soja du champ à la maison. « Il faut dire qu’il n’y a aucune exigence, aucune contrainte pour le Producteur pour pouvoir transporter son produit du champ vers la maison », a-t-il souligné. Ce qui met un terme aux inquiétudes et doutes émis par les producteurs. Ce clarificateur message met fin à la confusion qui régnait dans le secteur, précisant que la fiche de convoyage, délivrée par le service des douanes, n’est requise que pour des mouvements liés à l’exportation ou les sorties commerciales frauduleuses, qui sont désormais strictement interdites. Le Secrétaire permanent a aussi rappelé que la commercialisation du soja se fera exclusivement au sein des magasins identifiés dans les arrondissements, et que le produit ne pourra pas être exporté sans respecter ces nouvelles règles. Les producteurs peuvent donc désormais transporter librement leur soja vers leurs maisons sans devoir passer par la douane, apportant ainsi une clarté bienvenue dans le cadre des réformes récentes. Cependant, il est important de noter que les contrôles se poursuivront au niveau de la commercialisation, notamment au moment de l’évacuation des produits.

Droit et politiques agricoles, Écho de nos fermes

AGROÉCOLOGIE ET RÉFORMES AGRICOLES : Retour sur la 4eme édition des Journées Nationales de l’Ajam-Benin

L’Association des Jeunes Agriculteurs Modernes du Bénin (Ajam-Bénin) a célébré ses journées nationales du 04 au 06 décembre 2024 à Bohicon, sur le thème de l’agroécologie. Cette quatrième édition a réuni des membres des écoles d’agriculture du pays, des fondateurs de l’association, des responsables du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, ainsi que divers autres acteurs du secteur. Mouleykatou SOULEYMANE Face aux défis posés par les changements climatiques et la sécurité alimentaire, l’agroécologie et la production biologique suscitent de grands espoirs. C’est dans ce contexte que le thème « L’agriculture béninoise à l’ère de la transition agroécologique et les réformes du secteur : Quelles stratégies d’adaptation pour les jeunes agriculteurs ? » a été choisi pour les discussions de ces trois jours. « Nous sommes obligés de nous adapter à des saisons qui, comme on les connaissait, ne sont plus au rendez-vous […] et nous avons assisté à beaucoup de réformes dans le secteur agricole », a souligné Eustache Hounkpatin, Président de l’Ajam, rapporté par le média Le Rural. Le choix du thème visait à trouver des solutions pour les agriculteurs et, en particulier, pour la jeunesse. Des présentations éclairantes ont marqué cet événement. D’après les informations rapportées par le média Le Rural, Anselme Tchetangni, formateur à la cellule genre et environnement du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep), a exposé sur le contexte de l’agroécologie au Bénin, les réformes en cours et les défis de cette pratique. Un panel a permis aux jeunes de discuter de l’accès à l’information et des techniques d’adaptation. Les panélistes, Duince Ahossouhe du Collège des Jeunes Agriculteurs (Cja), Dorcas Akouété de la Fédération Nationale des Femmes Agricultrices du Bénin (Fenafab), et la spécialiste en agroécologie Lidwine Baloïtcha ont partagé des solutions et des informations cruciales pour promouvoir l’agroécologie. De plus, les lycéens et étudiants de l’association ont été informés des progrès réalisés en matière de mécanisation agricole. Une autre étape significative fut la présentation de l’historique de l’Ajam par ses membres fondateurs. « Je ne regrette pas d’avoir laissé la main à ces jeunes qui ont pris la relève de l’Ajam, car les objectifs sont en train d’être atteints. Je souhaite que cette association qui rassemble les jeunes agriculteurs du Bénin aille à l’international », a exprimé Roland Vignonfodo, représentant des fondateurs, rapporté par le même média. Louise Aylara, représentante de la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles du Bénin (Pnoppa-Bénin), a encouragé les jeunes de l’Ajam à saisir l’importance de l’agroécologie, à faire preuve de résilience et à investir dans l’acquisition de terres. Les Jnja ne se sont pas limités à la réflexion sur l’avenir de l’agriculture, mais ont aussi offert des moments de détente et de convivialité. Après des journées riches en débats, des moments de relaxation ont permis de récompenser les meilleurs producteurs de l’année. Ces derniers ont reçu des bons d’achat d’équipements d’une valeur de 250 000 Fcfa lors du cocktail dînatoire de la deuxième journée. Comme lors des éditions précédentes, une foire d’exposition de produits locaux a été organisée pour promouvoir les produits naturels et certifiés « bio Spg » transformés par les membres de l’Ajam.

Agrobusiness, Écho de nos fermes

FEMMES ET AGRICULTURE: Zoom sur l’entreprise « les goûts de Pénielle » de Charlène Zougnon

Alors âgée seulement de 18 ans, Charlène Pénielle Zougnon ose lancer son entreprise agroalimentaire dans la ville de Parakou. Son entreprise est spécialisée dans la production de thé thérapeutique, de miel aromatisé et des amuses bouches sans additifs. Lancée en 2022 avec seulement 70 000 Fcfa, le chiffre d’affaires par an de « les goûts de Pénielle » a atteint les 1,2 millions Fcfa en 2 ans. Mouleykatou SOULEYMANE « Les goûts de Pénielle » sont une entreprise agroalimentaire qui met en valeur les plantes, les épices et les fruits. L’entreprise est spécialisée dans la production de thé thérapeutique, de miel aromatisé et des amuses bouches. Les thés produits sont : le thé cannelle au citron, le thé cannelle à la citronnelle et le thé basilic au bissap. La jeune entrepreneure fait également la mise en bouteille du miel pure simple, du miel aromatisé à l’ail, du miel au gingembre, du miel au clou de girofle et du miel à la cannelle. En ce qui concerne les amuses bouches produits par « les goûts de Pénielle », il s’agit de croustisaveurs faites à base de farine de blé et aromatisés spécialement à la banane, au coco, à la mangue et à la papaye. Ces croustisaveurs sont cuits au four et sont donc faibles en lipides. Motivations et défis En effet, Charlène Zougnon est titulaire d’une licence en Nutrition et sciences agroalimentaires, obtenue à l’Université de Parakou. C’est son amour pour la transformation agroalimentaire et l’innovation qui l’ont poussé à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. L’entrepreneuriat n’étant pas un long fleuve tranquille, elle a fait face à bien des obstacles. Charlène a dû se surpasser, quitter sa zone de confort pour pouvoir communiquer sur ses produits, présenter ses produits. C’est grâce à des formations pratiques en entrepreneuriat offertes par des structures telles que « Agri job booster » et « BéninBiz » que la jeune entrepreneure a su gagner en confiance. Et elle sait aujourd’hui parler efficacement de ses produits pour intéresser les gens. Cependant, la formalisation de son entreprise et l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché de ses produits reste une étape difficile à surmonter pour la jeune entrepreneure. Notamment à cause des coûts financiers. Ce qui freine le développement de l’entreprise de Charlène. Bienfaits des produits « les goûts de Pénielle » Plein de vertus, le thé cannelle au citron permet de réguler le taux de glycémie, de faciliter la digestion et également de renforcer le système immunitaire. Quant au thé cannelle à la citronnelle il est bon contre la fatigue, les douleurs articulaires et les insomnies. Le thé basilic africain au bissap a un effet anti-inflammatoire et antibiotique. Pour ce qui est du miel, le miel à l’ail permet de se déparasiter. Il est bon pour les enfants, lutte contre l’hypertension artérielle chez les personnes hypertendues et facilite la digestion. Celui au gingembre facilite la digestion, évite les ballonnements et les problèmes intestinaux et améliore la puissance sexuelle chez les hommes. Le miel à la cannelle est également bon pour les enfants, la mémoire et permet de limiter les infections bactériennes. Celui au clou de girofle est conseillé pour les jeunes filles contre les règles douloureuse, il est également conseillé pour les personnes âgées; car très riche en antioxydants, qui ralentissent le vieillissement cellulaire. Initiative en matière de durabilité La promotrice « les goûts de Pénielle » produit elle-même ses plantes aromatiques. Dans un futur proche, la jeune entrepreneure a à cœur de promouvoir la production locale des matières premières, notamment les épices qui entrent dans la transformation de ses produits. Par ailleurs, dans le souci de sauvegarder l’environnement, Charlène a opté pour des contenants réutilisables et des emballages biodégradables pour ses produits. Il faut noter que la jeune entrepreneure participe aux différentes foires organisées dans le pays. Ceci dans le but de faire davantage connaître ses produits.

Agriculture, Agrobusiness, Droit et politiques agricoles, Écho de nos fermes, Edito, Environnement, Nutrition et Santé

Daabaaru Agri, pour un futur qui pousse. Une équipe dynamique prête à donner le meilleur

Daabaaru Agri porté dans le sein de la société de presse et de communication Bok Sarl est né. C’est une presse thématique qui aborde des questions d’agriculture, nutrition, santé, changement climatique, foncier rural, etc. Avec des rubriques Tebo N’Gari, Agriculture et Chiffres et Femmes et Agriculture, ce joyau est animé par des agronomes ayant des connaissances solides en journalisme. Né pour répondre à un besoin pressant de la société, Daabaaru Agri se veut incontournable pour l’ensemble des acteurs du secteur auxquelles il compte se spécialiser. Malik SOULEMANE Jamais deux sans trois. Après avoir engrangé des succès avec le quotidien « Daabaaru » et « Daabaaru Tv », Barnabas Orou Kouman, Président directeur général (Pdg) de la société de presse et de communication Bok Sarl veut rééditer l’exploit pour une troisième fois. En effet, Daabaaru Agri est né au sein de cette agence référence de la communication dans le septentrion pour contribuer au développement agricole du pays. C’est un hebdomadaire qui paraît tous les mercredis pour mettre en lumière les réalités ignorées du monde agricole. Il vise également à mettre en relation les producteurs du Bénin avec leurs pairs de l’Europe. Une mission spécifiqueDaabaaru Agri c’est une presse thématique pour rapporter et analyser l’actualité agricole dans le septentrion, au Bénin et en Afrique de manière générale. Il est spécialisé sur les questions d’agriculture, de nutrition, de santé et surtout du changement climatique. Aux maux que laissent le changement climatique dans nos communautés rurales, Daabaaru Agri mettra des mots afin d’informer le public et que les gouvernants et les partenaires agissent plus vite au profit de ces communautés. Daabaaru Agri c’est aussi des rendez-vous réguliers sur les rubriques « Tebo N’gari », « Agriculture et Chiffres » et « Femmes et Agriculture ». La force de Daabaaru AgriUne mission, des hommes et des moyens, dit-on. Daabaaru Agri est animé par une équipe composée des spécialistes agronomes avec des connaissances solides en journalisme presse écrite. Prenez donc le rendez-vous chaque mercredi avec des rubriques « Tebo N’gari » pour lire des histoires personnelles des producteurs, « Agriculture et Chiffres » pour lire l’évolution en chiffres du secteur, « Femmes et Agriculture » pour lire le rôle de la femme sous toutes ses formes (entrepreneuriat, innovation, etc.) dans le secteur agricole, etc. Daabaaru Agri aborde des domaines diversifiés et variés du monde agricole pour informer autrement. Il ne vous reste maintenant qu’une seule adresse chaque mercredi, c’est Daabaaru Agri sis au quartier Wansirou, carrefour aérodrome, immeuble Daabaaru, Parakou aux (+229) 95954268/63066306.

Retour en haut