Du 28 au 30 mai 2024 s’est tenu un atelier régional dédié à l’application de la composante Aliment bétail de la Réserve régionale de sécurité alimentaire (Rrsa). L’atelier qui s’est tenu à la capitale visait à formuler des solutions adéquates à l’urgence.
Mouleykatou SOULEYMANE
L’objectif principal de ces trois jours d’échange était de trouver des solutions appropriées et de travailler ensemble à la construction d’une résilience durable pour le sous-secteur de l’élevage. En effet, les sessions de l’atelier ont couvert divers sujets. Notamment la caractérisation des crises pastorales et les spécificités du marché de l’alimentation animale en Afrique de l’Ouest, l’identification des besoins d’intervention et l’élaboration des plans nationaux de réponse. Ainsi que les modalités d’approvisionnement, de stockage et de contrôle qualité des aliments pour le bétail. Les participants ont également examinés les modalités d’intervention et de ciblage, en mettant l’accent sur l’inclusion des transhumants. De même que les options pour la mise en œuvre de la composante Aliment bétail de la Rrsa, en tenant compte des rôles respectifs des différents acteurs impliqués (États, collectivités,..).
Dans son discours d’ouverture, Innocent Togla, secrétaire général adjoint du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (Maep), a souligné le rôle stratégique de l’élevage dans la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté dans la région. Il a rappelé l’importance économique, sociale, environnementale et politique du secteur. Notamment au Bénin où l’élevage contribue à 13 % du PIB agricole. Selon Mamadou Konaté, délégué par le représentant résident de la Cedeao au Bénin, la problématique des crises pastorales est liée aux crises alimentaires et nutritionnelles. Il a souligné l’importance de cet atelier dans la construction du dispositif régional de réponse aux crises pastorales, en soutien aux efforts des pays. «Nous abordons ainsi un tournant décisif dans la mise en place de la composante Aliment bétail de la Rrsa, et je compte sur l’engagement de chacun pour y contribuer», a-t-il exhorté.
Ces trois jours de concertation ce sont achevés avec l’espoir que les discussions et les recommandations formulées contribueront véritablement à renforcer la résilience du sous-secteur de l’élevage et à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région.