Daabaaru Agri

ÉDITO: La Ppa, un vertige à l’économie locale !

En ces temps où la peste porcine africaine (Ppa) menace les élevages à Pèrèrè, il est crucial de prendre conscience des gestes à adopter pour protéger notre bétail, notre économie locale, et nos moyens de subsistance. La peste porcine n’est pas une maladie à prendre à la légère. C’est une menace grave, non seulement pour les porcs, mais aussi pour l’ensemble de nos communautés. Il est donc essentiel de comprendre la menace. La peste porcine africaine est une maladie virale extrêmement contagieuse qui affecte les porcs domestiques et sauvages. Elle ne représente aucun danger pour l’homme, mais elle peut décimer des troupeaux entiers en peu de temps, entraînant des pertes économiques dévastatrices pour les éleveurs. Selon les informations relayées par le quotidien Daabaaru, « plus de 200 porcs ont succombé à la maladie.

Les foyers de contamination sont Soubabou et Nassy dans la commune de Pèrèrè. » C’est un gros tribut payé par l’économie locale et particulièrement par les éleveurs. Selon la même source, des mesures drastiques ont été prises par le service de contrôle de la Direction départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche du Borgou. Entres autres, la sensibilisation, l’interdiction de la divagation des chiens, chats et des volailles dans les élevages porcins, l’abattage et la destruction des porcs en divagation sous la supervision du service vétérinaire suivant les réglementations. Ce virus ne se guérit pas, et il n’existe pas de vaccin pour le moment. La seule solution est la prévention rigoureuse. Et c’est sous ce registre s’inscrit les actions de la Ddaep Borgou.

Adoptons des gestes de prévention pour circonscrire le mal. Il faut isoler les nouveaux porcs. Lors de l’achat de nouveaux animaux, assurez-vous de les isoler pendant au moins 30 jours avant de les intégrer à votre troupeau. Cela permet de détecter d’éventuels signes de la maladie. Il faut aussi limiter les mouvements. Réduisez au minimum les déplacements des porcs et les visites dans votre exploitation. Chaque visiteur ou déplacement augmente le risque de contamination. Nettoyer et désinfecter aussi vos porcheries. Adoptez des pratiques strictes de nettoyage et de désinfection de vos installations, des équipements, et des véhicules utilisés pour le transport des porcs. Signalez systématiquement tous les cas suspects. En cas de doute, n’hésitez pas à signaler immédiatement tout signe suspect de la maladie aux autorités vétérinaires locales. Une détection précoce peut sauver vos troupeaux et ceux de vos voisins. Évitez la propagation. Si un cas est confirmé dans votre élevage, il est impératif de ne pas vendre, déplacer, ou abattre des porcs malades sans avis vétérinaire. La collaboration avec les services vétérinaires est essentielle pour contenir l’épidémie.

L’union fait la force. Et il faut le pratiquer nécessairement dans cette lutte. La lutte contre la peste porcine ne peut être efficace que si nous agissons collectivement. Chaque éleveur, chaque village, doit se sentir concerné. En agissant ensemble, en partageant les informations et en respectant scrupuleusement les mesures de prévention, nous pouvons limiter les dégâts causés par cette maladie. Enfin, n’oublions pas que la transparence et la coopération sont nos meilleures armes contre cette épidémie. Ne cachons pas les cas de peste porcine. En informant et en collaborant, nous protégeons nos familles, notre économie et notre avenir.

Soyons vigilants, solidaires, et responsables. Ensemble, nous surmonterons cette épreuve. Votre santé et celle de vos animaux dépendent de votre vigilance. Protégeons ce qui nous est cher. Il faut noter aussi que depuis le 12 juillet 2024, plus aucun cas de sujet malade n’a été enregistré.

Malik SOULEMANE

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