Le Bénin, 4ᵉ producteur mondial d’ignames avec 5 % de la production globale, se distingue par la qualité de cette culture ancestrale, profondément enracinée dans son histoire et son identité. Ce tubercule, véritable pilier de la sécurité alimentaire du pays, est cultivé principalement dans les départements des Collines, du Borgou, de la Donga, de l’Atacora, de l’Alibori, du Zou et du Plateau. Ces régions, favorables au développement de l’igname, permettent aux agriculteurs locaux de contribuer de manière significative à l’économie nationale.
Selon certaines statistiques révélées par le média l’œil républicain, à l’échelle mondiale, le Nigeria occupe la première place avec 70 % de la production, suivi par la Côte d’Ivoire (9 %) et le Ghana (7 %). Toutefois, le Bénin n’est pas en reste, car l’igname y est bien plus qu’un produit agricole : elle est au cœur de la vie culturelle et sociale. Présente dans les rituels de mariage et les célébrations annuelles, elle devient également une culture de rente pour de nombreux agriculteurs, a fait savoir le même média. En se transformant sous diverses formes, l’igname améliore la stabilité alimentaire du pays et génère des revenus substantiels pour les ménages agricoles. Pour le Bénin, l’enjeu est clair : continuer à renforcer la filière afin de maintenir sa place sur le podium mondial et assurer une meilleure qualité de vie à sa population. Avec l’igname, le Bénin bâtit son avenir agricole mondial.
Malik SOULEMANE