La commercialisation des noix de cajou pour l’année 2024 s’avère être un succès pour les producteurs de noix d’anacarde biologique dans les départements de l’Atacora et de la Donga. En partenariat avec la Fédération nationale des producteurs d’anacarde du Bénin (Fenapab), l’usine Afokantan Bénin cashew (Abc) et le groupe Colruyt ont récompensé plus de 1000 producteurs pour leurs mobilisations à collectivement vendre leurs matières.
Mouleykatou SOULEYMANE
Coopératives et producteurs d’anacarde empochent des millions Fcfa en ces temps de vaches maigres. C’est le fruit d’un partenariat réussi entre la Fenapab, l’usine Abc et le groupe Colruyt qui est parti pour collecter 1 500 tonnes de noix de cajou biologique auprès des producteurs pour le compte de la campagne 2023-2024. En effet, le contrat de cette campagne portait sur un volume de 1 500 tonnes de noix de cajou biologique, dont 78 % ont été effectivement livrées. Selon les informations rapportées par le média Agri Impact, les producteurs ont reçu les soldes restants sur le prix minimum garanti, ainsi que les frais de gestion et les primes bio, pour un montant total de plus de 85 millions de Fcfa. Ce montant se décompose en 36,487 millions de Fcfa pour les frais de gestion, 24 millions de Fcfa pour les ristournes, et 24,324 millions de Fcfa pour les primes bio. L’opération s’est déroulée dans huit communes de l’Atacora-Donga, à savoir Bassila, Copargo, Djougou, Kouandé, Natitingou, Ouaké, Pehunco, et Toucountouna. La Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin (Fenapab) se serait assuré que chaque producteur reçoive directement sa part, afin de renforcer la confiance au sein du dispositif.
Il faut noter que les Systèmes financiers décentralisés (Sfd), comme la Caisse locale de crédit agricole et mutuel (Clcam), ont également soutenu cette campagne en octroyant des prêts aux coopératives de producteurs d’anacarde. Le Fonds national de développement agricole (Fnda) a, quant à lui, facilité l’obtention de ses crédits en réduisant les taux d’intérêt, ce qui a permis de soutenir financièrement les activités des producteurs, rapportent nos confrères. En ces temps de vaches maigres où les parents ressentent du stress financier à l’idée de la préparation de la rentrée scolaire, ces producteurs qui viennent d’empocher des millions auraient certainement vu le bout du tunnel. Une fenêtre d’espoir s’est donc ouverte à eux pour préparer la rentrée scolaire de leurs enfants en toute sérénité.